Algérie

17 octobre



Journée mondiale du refus de la misère Consacré Journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre intervient à un moment où l?exclusion et la pauvreté s?imposent à chacun de nous comme des vecteurs incontournables précisés par un certain nombre d?indices. Le CNES les a identifiés dans un rapport récent qui souligne que 177 communes seraient marquées par la pauvreté, dont 46 en situation d?extrême précarité. Ce qui représente, selon cette institution qui ne verse pas dans la langue de bois, près de 36% de la population totale. Ce même rapport souligne que dans les poches de pauvreté identifiées au niveau de 17 wilayas du pays, le revenu moyen par habitant serait inférieur à 50% par rapport à la moyenne nationale. Résultat des courses : les citoyens en situation de précarité extrême consommeraient seulement 7,8% de la consommation globale, alors que la « couche » la plus aisée estimée à 20% de la population totale se taille la part du lion avec un indice de consommation de plus de 43%. De son côté, Kaïd Tlilane, un universitaire qui fait référence par ses études dans ce domaine estime que « c?est une grave erreur de confondre les dépenses sociales et les dépenses ayant un rapport avec la pauvreté et pour cela, il est préférable de mettre en place un fonds spécial de réduction de la pauvreté. » Dans son approche de ce phénomène, il souligne également l?échec du système des filets de sécurité sociale, estimant « plus efficace l?institution de véritables plans d?action comprenant des objectifs explicites, des budgets suffisants et des organisations rationnelles. Sur cette base, il faut garder à l?esprit que les moyens de lutte contre la pauvreté sont à la fois préventifs et curatifs. Dans le premier cas, ils sont liés à des actions larges de développement humain s?articulant autour de nos politiques économiques et sociales relatives aux salaires, à la santé, au logement, à la formation, à l?emploi, à la protection de l?environnement, à l?aménagement du territoire, à la culture, etc. Et dans ce cas de figure, il est très difficile de discerner la part du budget consacrée directement aux citoyens victimes de la pauvreté. Quant aux actions curatives, elles s?attaquent directement à la pauvreté, car elles sont concrètes, directes, immédiates et parfois urgentes et à ce titre, ce sont véritablement les seules actions pouvant être chiffrées. »


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