Algérie

17 000 D'ENTRE EUX ONT ETE DEJA RAPATRIES



17 000 D'ENTRE EUX ONT ETE DEJA RAPATRIES
Après le rapatriement, depuis deux ans, de près de 17 000 immigrés nigériens, tchadiens et maliens, l'on procédera prochainement à une autre opération de rapatriement qui concernera, cette fois-ci, des ressortissants de deux autres pays africains.Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Il s'agit, selon le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, qui intervenait, avant-hier jeudi, dans le cadre d'une séance de questions orales au Conseil de la Nation, d'immigrés clandestins sénégalais (1492) et guinéens (370) qui retourneront dans leurs pays sur demande des autorités de ces derniers. L'on est actuellement au stade de «finalisation des procédures relatives à cette démarche», dira-t-il.Et à Noureddine Bédoui de rassurer quant à un «suivi permanent par des commissions de sécurité de wilaya» des ressortissants africains se trouvant sur le territoire, soutenant, dans ce sens que «tout individu se rendant coupable d'un acte attentatoire à l'ordre public est sanctionné dans le respect des lois», citant en exemples les mesures prises à l'encontre des personnes impliquées dans les altercations de Béchar soulevés par un sénateur et l'arrestation d'un réseau étranger spécialisé dans la traite d'enfants dans la wilaya de Tamanrasset.Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales plaidera pour des «politiques efficientes» impliquant tous les pays de la région et même d'autres plutôt que les «aides circonstancielles», en vue, selon lui, de «trouver les mécanismes favorisant le développement dans les pays d'origine».Par ailleurs, le Premier ministre a minimisé «l'impact» de la dégringolade des cours du pétrole sur la cadence du développement dans le sud du pays. Premier réitérant, de prime abord, la décision du plafonnement des dépenses d'équipement qui vise, selon lui, à «préserver les équilibres financiers du pays et qui a touché toutes les wilayas, tout en accordant la priorité à la réalisation des projets lancés ou ceux dont les études de faisabilité sont déjà finalisées». Abdelmalek Sellal tiendra à rassurer, affirmant qu'il s'agit de «report et non d'annulation de projets». «L'Etat ne renoncera pas à sa politique destinée aux régions du sud, tout en tenant compte de la situation financière du pays», dira-t-il, par la voix de la ministre des Relations avec le Parlement évoquant «3,6% seulement des programmes qui sont reportés au niveau national dans les régions du sud et 2% du plan de charges spécifique à ces wilayas». Un taux arrêté au 31 décembre 2015 et qui concerne 414 projets, tous types confondus, dotés d'une enveloppe estimée à 64 milliards de dinars».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)