Algérie

16e SILA - Les prix, un frein aux ventes : De bonnes et de moins bonnes affaires


16e SILA - Les prix, un frein aux ventes : De bonnes et de moins bonnes affaires
Photo : Slimene S.A. Certains font de bonnes affaires au 16e SILA, pendant que d'autres se plaignent de la cherté de certains produits livresques. Ecoutons-les : «J'ai acheté huit livres de droit auprès d'un éditeur égyptien pour une somme avoisinant les 3 500 DA», déclare Lyes en provenance de Guelma où il officie en qualité d'enseignant. Il ajoute «Les éditeurs égyptiens nous sont très bénéfiques, parce que notre droit s'inspire du pays du Nil qui est très bon à  mon humble avis ». Les Egyptiens l'ont si bien compris qu'ils affichent la mine des grands jours. Ceci dit, le livre pour enfants connaît des fortunes diverses selon l'éditeur et selon les parents. Il s'agit pour les uns, de savoir bien achalander leurs étals et pour les autres, d'avoir le flair nécessaire sur le choix à  porter sur les œuvres. «Cela fait plaisir de constater que l'enfant a une place de choix auprès des éditeurs mais les prix affichés sont exorbitants par endroits et certains stands ne sont pas fournis en titres », fait remarquer un père de famille rencontré sur les lieux. Son attention est attirée par l'œuvre «Djeha» et « Malek, le petit fennec » mais il préfère prendre tout son temps pour rendre satisfaire ses enfants. A l'Office des publications universitaires (OPU), on raconte que c'est encore tôt pour écouler les produits livresques. «Ce n'est pas le moment pour faire des affaires. Il faut attendre la rentrée universitaire pour que le nouveau étudiant puisse se faire une idée sur ses besoins en la matière», affirme le serviteur des lieux. En attendant, des étudiants en pharmacie rencontrés sur place annoncent que certains opus ne sont pas disponibles à  l'image de «Chimie minérale» et «Chimie analytique». Autre endroit, autre engouement, au stand Edif, on se bouscule un peu pour régler sa note et rentrer. A l'image de cet enseignant chercheur à  El Tarf (Annaba) tout heureux d'avoir mis la main sur deux ouvrages de référence. Pour lui. Il s'agit de « La photo-carte en Algérie» et «Le syndrome islamiste». Dans ce sens, il dira «Ce qui m'intéresse, ce sont les mutations du capitalisme, une pure curiosité intellectuelle que j'ai envie d'assouvir. Quant à  la photo-carte, autant dire que c'est un beau livre qui laisse voir des photos très originales qu'on ne trouvera nulle part ». Ce qui est loin d'être le cas au stand Pearson éducation où le livre d'informatique est cher pour le potentiel lecteur qui demeure le plus souvent un étudiant à  la fac. «Financièrement, je ne peux pas me permettre ces ouvrages hors de portée», avouera le jeune Mourad. Il se contentera, cette fois ci, de feuilleter certains opus qu'il aurait aimé acheter. Le second intervenant n'est autre qu'un fonctionnaire d'Algérie télécoms. Il parait très au fait du monde informatique. Voici ce qu'il en pense : «c'est un peu cher effectivement pour des volumes qui sont très usités par des professionnels en devenir ». Il citera pour l'occasion, certains titres de référence comme le manuel de Mangaka, le système d'exploitation et Réseaux.
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