Algérie

16e Rencontres cinématographiques de Béjaïa (RCB) : Une vingtaine de films inédits et des initiatives pour fédérer autour du 7e art



16e Rencontres cinématographiques de Béjaïa (RCB) : Une vingtaine de films inédits et des initiatives pour fédérer autour du 7e art
16e Rencontres cinématographiques de Béjaïa (RCB) : Une vingtaine de films inédits et des initiatives pour fédérer autour du 7e art
L’édition 2018 des rencontres de Béjaïa, organisées par l’association Project ‘heurts est marquée cette années parplusieurs nouveautés dont la rencontre nationale des ciné-clubs ainsi qu’une importante programmation de longs métrages qui donne rendez-vous au grand public du 1er au 6 septembre prochain, pour une semaine de partage et d’échanges autour du 7e art.


La 16e édition des rencontres cinématographique de Béjaïa (RCB),
organisée par l’association Project’heurts se distingue cette année par plusieurs nouveauté et une vingtaine d’avant-première de films sur les vingt-quatre œuvres sélectionnée cette année, a annoncé, hier, Laila Aoudj, la directrice artistique des RCB, lors de la conférence de presse qu’elle a animée hier, au côté d’Amine Hattou, responsable de la rencontre nationale des ciné-clubs et des représentants du collectif du ciné-Club Cinuvers, à la cinémathèque algérienne pour présenter les grandes lignes du rendez-vous incontournable du cinéma en Algérie qui se déroulera du 1er au 6 septembre prochain. Le coup d’envoi de la projection de 16e édition sera donné dans la soirée de samedi prochain avec notamment la projection du documentaire « Des figues en avril » de Nadir Dendoune, en présence de l’héroïne du film, la mère du réalisateur. Laila Aoudj confie que «nous avons choisi cette œuvre en ouverture, car c’est une œuvre qui parle a beaucoup de monde à travers l’histoire d’une femme ordinaire qui est en fait extraordinaire ».
A propos de la sélection des œuvres projetées cette année Laila Aoudj confie que «nous avons reçu quelque cinq cents propositions de courts et longs métrages.
Nous avons sélectionné vingt-quatre seulement, dont pour la première des longs métrages qui se taillent la part du lion de la programmation » Elle ajoute que « certes cela peut paraître des choix subjectifs mais qui restes cohérents.
Nous avons des films de différents pays. Toutefois la sélection se fait en fonction des films qui nous ont touchés pour une raison ou pour une autre et nous sommes toujours heureux de pouvoir montrer des films algériens».

Rencontre nationale des ciné-clubs
A propos des nouveautés de cette années, elle souligne que nous avons «initiée plusieurs activités qui finalement se rejoignent toutes dans l’esprit de fédérer autour des rencontres et qui prend son sens encore plus aujourd’hui que d’habitude, parce que toutes les initiatives mises en place sont dans un but direct ou indirect de crées des passerelles pour le partage et la promotion du 7e art».
Dans cet esprit la grande nouveauté de cette édition est «La rencontre nationale des ciné-clubs qui est pour nous très importante et qui peut même devenir une plaque tournante pour nous. Il s’agit de leur offrir un espace qui servir a à rassembler toutes ces énergies très actives afin d’impulser une dynamique pour des initiatives et des actions concrètes»
Elle expliquera également que le travail a déjà commencé en amont depuis quelques mois et que dans le cadre de cette 16e édition, deux journée seront consacrées le 2 et le 3 septembre prochain à des ateliers de réflexion, sous la houlette d’Amine Hattou, responsable de cette rencontre nationale des ciné- clubs. Ces deux journées organisées en partenariat avec l’Onda (Office national des droits d’auteurs), seront aussi marquées par la présence de la fédération tunisienne des ciné-clubs et la maison des cinéastes de Nouakchott de Mauritanie qui partageront leurs expériences. Il est à noter que les ciné-clubs qui seront présents sont notamment de Mascara qui existe depuis trente ans, et ceux de Tlemcen, de Alger, de Annaba, le «Ciné Plus» de Timezrit et bien sûr celui de l’association Project’heurts, « Allons voir un film ». L’autre nouveauté de cette année est l’invitation pour la première fois d’une dizaine de festivals de cinéma à travers le monde. Pour faire connaitre les cinéastes et les films algériens ainsi que ceux des autres pays qui sont sélectionnés dans le cadre des RCB dans l’esprit de créer différentes passerelles entre les différents festivals cinématographiques à l’instar de ceux qui se déroulent en Corse, en Mauritanie, en Tunisie et en Suisse.
Afak à Béjaïa et à Alger en partenariat avec « Cinuvers » La troisième grande nouveauté de cette année, c’est le «Focus sur Afak (The Arab Fund For Art and Culture)» un organisme qui finance les initiatives culturelles dans le Monde arabe. Des rencontres qui se feront à Béjaïa et se poursuivront à Alger sur une durée de trois jours avec le concours de ciné-clubs «cinuvers» intitulé «Afak fine-week». Par ailleurs, en marge des projections tel qu’il est de coutumes les rencontres seront rythmées des «café-ciné» dans la matinée et un master class animé par Saâd Chakali et présenté par deux grands réalisateurs, De Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval.
Organisées annuellement depuis 2003 par l’association Project’heurts, les Rencontres cinématographiques de Béjaïa qui sont la plus ancienne manifestation cinématographique internationale en Algérie, sont devenues au fil des années une manifestation incontournable et destination privilégiée des professionnels et des cinéphiles tant par la qualité des œuvres présentées que par celle de l’organisation portée par une équipe de bénévoles passionnée et dévouée .
Les RCB ont pour objectif de réconcilier le public algérien avec le cinéma en lui proposant des films récents en provenance de plusieurs pays.
Ces rencontres offrent un véritable espace d’échange et d’expression aux professionnels du cinéma et aux spectateurs pour voir des films ensemble, débattre de problématiques esthétiques, techniques et économiques propres au cinéma et envisager le développement d’actions cinématographiques.
La manifestation est soutenues notamment par l’APC de Béjaïa, ainsi que l’APW et pour la première fois par l’EPB, avec une cérémonie d’ouverture à la nouvelle gare maritime de Béjaïa.
Ainsi que le soutient l’Institut français, l’Onda et le ministère de la Culture qui offre les espaces de la cinémathèque, de la petite salle du théâtre de la ville et sa cafétéria et la Maison de la culture de Béjaïa.
Au final les organisateurs convient le grand public à partager cette passion de cinéma et de découverte d’œuvres inédites dans l’esprit de «la passion du partage durant une semaine de bonheur, accompagnée par plus d’une vingtaine de bénévoles heureux de renforcer cette plateforme d’échanges entre les professionnels et le grand public autour de l’émerveillement du 7e art».


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