Algérie

167 travailleurs mis au chômage



«167 travailleurs, 200 petits manoeuvres et 5 camions seront mis au chômage au 31 Décembre 2010», a indiqué le secrétaire général de la section syndicale de la briqueterie de la Corniche Oranaise (BRICOR) située dans la commune de Mers El Kebir. «Le 24 novembre 2010, le président-directeur général de la société nous a annoncé, verbalement, la fermeture à  titre définitif de la briqueterie, sans nous préciser pour autant les raisons ayant motivé cette décision», a poursuivi ce syndicaliste. à la suite de quoi notre interlocuteur dit avoir saisi la Fédération Nationale des produits rouges, lièges et céramiques sanitaires. Cette dernière les informa que cette fermeture a été décidée sans qu'elle ne soit préalablement consultée. Toujours selon ce syndicaliste, le 9 décembre la décision de fermeture a été officialisée suivant une correspondance émanant de la direction générale. Dans cette lettre, dont une copie nous a été remise, il est question, lit-on, de la mise en œuvre de la résolution du conseil des participations de l'État (CPE) portant dissolution de la filiale BRICOR.
Conséquences désastreuses
Notre interlocuteur ne comprenait pas le pourquoi d'une telle décision dont les conséquences sont qualifiées de désastreuses. «Où vont aller ces travailleurs constitués à  86% de jeunes ' Qui va nourrir toutes ces familles '», s'est-il interrogé. Le secrétaire général de la section syndicale nous a fourni, par ailleurs, des documents faisant état de la bonne santé financière de la société qui a obtenu un résultat positif de 2 milliards de centimes. «C'est toute la commune qui sera privée d'importantes recettes fiscales et de postes de travail pour les nombreux jeunes qu'elle comprend», a souligné ce syndicaliste. M.Bounab Hachemi, président-directeur général de la société en question, contacté par nos soins, a reconnu qu'effectivement son entreprise allait àªtre dissoute au 31 décembre et qu'elle se trouve actuellement en voie de liquidation. Tout en regrettant le sort des travailleurs, il dit se soumettre pour sa part à  la décision prise par le Conseil des Participations de l'État. Notre interlocuteur n'a voulu faire aucun commentaire quant aux raisons ayant motivé cette fermeture.                             


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