Algérie

164 exposants et 24 pays à la Safex



164 exposants et 24 pays à la Safex
L'événement a été inauguré par L'hadi Mekboul, secrétaire général du ministère du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement.Enregistrant un nombre de 164 exposants qui sont venus de 24 pays, la 4é édition internationale du Salon plast & printpack 2014, a ouvert ses portes du 6 au 8 avril à la Safex aux Pins maritimes. Inauguré par L'hadi Mekboul, secrétaire général du ministère du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, cet événement s'inscrit comme un carrefour de rencontres des producteurs et investisseurs du secteur de l'emballage, la plasturgie et de l'impression qui a connu une évolution de 50% par rapport à 2012. «Le Salon de l'emballage est un espace de rencontres qui permet aux différents opérateurs nationaux et internationaux du secteur, de développer la culture de partenariat gagnant/gagnant, qui permet aux entreprises algériennes de se mettre au diapason du développement international d'une part, et d'autre part, faire connaître davantage le produit national qui n'a rien à envier aux produits étrangers», a indiqué M. Mekboul, lors de son allocution d'ouverture. Appuyé par plusieurs représentants des Chambres de commerce, à l'instar d'AHK d' Allemagne, de l'Autriche, de l'Italie et de l'Espagne, l'ensemble des intervenants, n'ont pas manqué de souligner l'importance du salon, tout en informant les opérateurs hôtes de l'Algérie sur l'ouverture et l'évolution remarquables des lois qui régissent le secteur industriel ces dernières années.Classant l'Algérie parmi les quatre premiers pays africains importateurs de technologies industrielles et des télécommunications et plus, les représentants des Chambres de commerce des pays hôtes, ont souligné noir sur blanc que «les entreprises qui réussissent en Algérie, ce sont d'abord les sociétés qui investissent dans le long terme à l'image de toutes les sociétés qui ont réussi leurs implantations dans le pays», a-t-on indiqué avant de rappeler que rien n'est facile pour toutes les sociétés à travers le monde. Mais il faut être convaincu et armé de volonté pour réussir à pénétrer le marché algérien qui n'est pas souvent facile. L'exemple des investisseurs qui ont souligné la difficulté, viennent de Paavo Larksonen et Mme Ikbel, Tunisienne qui représente la société Mecanor de la Finalnd, qui revient sur la difficulté des payements et du transfert vers l'étranger. «Nous voulons bien investir, mais nous voulons des garanties bancaires mais ces dernières souffrent de lenteur lors de payement des transactions», ont-ils avancé, avant de souligner que ce qu'ils avancent comme difficultés sont partagées par plusieurs investisseurs qui hésitent à venir s'installer en Algérie à cause de la bureaucratie administrative et bancaire. Exprimant leurs priorités pour les secteurs pharmaceutique, agroalimentaire, automobile, les intervenants des organismes étrangers ont affirmé l'évolution continue du climat des affaires en Algérie et en parallèle, plusieurs opérateurs étrangers qui sont venus pour la première fois pour la prospection du marché national n'ont pas manqué de parler de la commercialisation du produit, mais très peu ont évoqué leur volonté à investir. «On est venu pour trouver des points de vente, mais rien n'empêche d'investir sous condition de voir une forte demande pour le produit», nous dit-on.Compter sur ses propres capacités et potentiel humain et savoir-faire, constitue «la clé de voûte» pour la réussite à toute entreprise. Naïfs ceux qui croient bénéficier de la technologie des pays développés sans payer d'abord le prix de la formation, de l'innovation et de la recherche du progrès de manière continue.




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