Le diabète progresse de plus en plus en Algérie. «L'on a enregistré ces dernières années une hausse des diabétiques en Algérie et surtout dans la région de l'est», a noté le Pr Lezzar El Kassem médecin-chef au service d'endocrinologie diabétologie au CHU Dr Benbadis, lors de la 3ème journée médicale de diabétologie organisée jeudi à l'université islamique Emir Abdelkader Constantine par l'association Nahla, en collaboration avec le SNPSP.«En 2005, à Constantine et dans la région Est, cette épidémie à touché 12,10 % de la population ; et en de 2013 le nombre des diabétique a atteint 16% à Mila, et c'est le même le cas dans toutes les régions de l'est», a précisé notre interlocuteur. Selon lui, cette augmentation est due au manque de sensibilisation et de prise en charge des diabétiques. Il a insisté, aussi, sur la nécessité d'actualiser les connaissances sur cette maladie chez les médecins, surtout les généralistes.À la lumière des données présentées lors de cette rencontre, le diabète est aussi considéré comme un gouffre financier, à cause des dépenses publiques très importantes enregistrées durant ces dernières années. «Le diabète est perçu comme un fardeau mondial, c'est la raison pour laquelle il faut que l'Etat prenne en charge ces malades, car les conséquences du diabète peuvent affecter les yeux (jusqu'à la cécité complète), les reins ; entraîner des risques cardio-vasculaires. le risque est plus important pour les gros consommateurs de boissons gazeuses et les plats servis dans les fast-foods» a-t-il conclu.
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Posté Le : 07/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Yousra Salem
Source : www.elwatan.com