La rentrée des classes pour la catégorie des personnes non scolarisées a eu lieu hier avec 16 000 personnes nouvellement inscrits à travers la wilaya, selon le directeur de l'annexe de l'Office national de lutte contre l'analphabétisme M. Benhamadi.L'office chapeaute cette opération lancée en 2008 dans le cadre de la stratégie nationale mise en place afin d'éradiquer l'analphabétisme à l'horizon 2016, date prévisionnelle pour cette opération. L'objectif, selon le directeur, est de réduire le taux des analphabètes cette année dans la ville des Ponts à 10%.A ce titre, au niveau de Constantine, le directeur estime qu'«avec un encadrement mis en place avec un nombre de 230 enseignants qualifiés, en plus de 144 autres recrutés dans le cadre du dispositif de l'Anem, nous espérerons entamer cette année 2015 avec l'objectif de libérer environ 5000 scolarisés». Les libérer consiste à octroyer à ceux qui ont bénéficié de cette scolarisation de 18 mois du niveau primaire, une attestation qui leur permettra de suivre leur carrière dans différents domaines à l'instar de 1800 personnes déjà scolarisées dans les centres de formation professionnelle. D'autres ont préféré continuer leurs études par correspondance, pour le niveau moyen et autres.Les mêmes attestations, a confirmé hier le directeur, «ont permis à une catégorie de prétendre à des crédits bancaires dans le cadre de l'Ansej, cela est une fierté pour les efforts que nous avons effectués».Pour ce genre de scolarisation, l'âge des concernés débute de 10 à 15 ans et plus, certaines expériences, selon ce responsable, ont permis la réintégration de personnes en bas âge pour une scolarité normale, «nous avons eu le dernier cas l'année passée avec un élève de 10 ans, dans la daïra de Zighout Youcef, ce dernier après avoir effectué 18 mois dans nos établissements a pu réintégrer l'école pour suivre un cursus normal». Par ailleurs, le premier effort débute par une sensibilisation de la part les enseignants mêmes, une tâche très lourde certes. «Nous devons sillonner la ville à travers les mosquées, certains endroits publics, et même faire du porte à porte, c'est fatiguant notamment quand certains personnes sont désintéressés», et d'ajouter «nous sommes sommés de compléter les classes selon la nature de notre contrat avec l'office».Il est à préciser que les enseignants sont contraints de ramener, chacun, 40 personnes au minimum, une condition sine qua non pour obtenir le contrat de travail au sein de l'Office de lutte contre l'analphabétisme.
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Posté Le : 01/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nasser Benlecheheb
Source : www.letempsdz.com