Algérie

157 000 policiers et militaires mobilisés pour le Mondial


157 000 policiers et militaires mobilisés pour le Mondial
Le Brésil s'apprête à accueillir des milliers de supporters de football dans un climat social tendu. Quelque 157 000 policiers et militaires assureront la sécurité lors du Mondial de football qui se déroulera au Brésil du 12 juin au 13 juillet, alors que se multiplient grèves et manifestations, a annoncé vendredi le gouvernement.Les Forces armées vont déployer 57 000 hommes, pour un coût de 709 millions de reals (environ 322 millions de dollars), dont 21 000 seront placés en alerte pour des opérations urgentes. Bien que grèves et mobilisations se multiplient ces dernières semaines, le ministre de la Justice José Eduardo Cardozo ne pense pas que les manifestations monstres de juin dernier se répéteront lors de la compétition.«Notre sentiment est que (les manifestations) seront de moindre ampleur que celles de juin dernier. Maintenant, sincèrement, nous sommes prêts à toute éventualité», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Brasilia aux côtés du ministre de la Défense Celso Amorim.Les forces de sécurité seront déployées dans les 12 villes qui accueilleront le Mondial mais également aux frontières, ainsi que sur les fleuves, le long des côtes et dans l'espace aérien.On estime à 11 milliards de dollars les dépenses publiques consenties pour l'accueil de la compétition, une somme qui avait suscité l'indignation de nombreux Brésiliens l'an dernier, les faisant descendre dans la rue pour réclamer des investissements dans les services publics.L'Allemand Helmut Spahn, responsable de la sécurité lors du Mondial-2006 dans son pays, a critiqué vendredi le manque d'informations transmises aux supporteurs sur les risques en matière de sécurité durant la Coupe du monde au Brésil.«Pour le Mondial en Afrique du Sud, on avait beaucoup parlé la criminalité, sujet très peu évoqué maintenant au Brésil», a souligné Spahn dans un entretien avec la chaîne allemande ARD.Le directeur exécutif du Centre international pour la sécurité dans le sport, qui œuvre désormais pour le Mondial-2022 au Qatar, craint que «l'image positive dont bénéficie le Brésil laisse les supporteurs penser qu'ils sont en sécurité».Cet avis n'est pas partagé par Ralf Mutschke, le «Monsieur Sécurité» à la FIFA, qui considère que «mettre en avant la peur n'est pas la solution».«Si on se comporte normalement, sans exagérer, tout peut très bien se passer au Brésil», a dit Mutschke, assurant que la FIFA a pris les précautions adéquates. «Le principe est d'imaginer tous les scénarios jusqu'au bout, ce que nous devons faire. Et parmi eux, ceux qui peuvent entraîner l'interruption du tournoi ou le report d'un match», a-t-il souligné


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