Algérie

152 policiers hospitalisés Les médecins verront plus clair aujourd?hui



Le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière sera fixé, aujourd?hui, sur l?origine de la maladie qui a affecté 152 policiers de Oued Ghir, dans la wilaya de Béjaïa. S?agit-il d?une angine blanche virale ou bactérienne? Le ministère se prononcera, aujourd?hui, une fois les résultats des analyses communiqués. «Samedi, nous serons fixés si l?origine de cette maladie (angine blanche) est virale ou bactérienne», a déclaré le ministre de la Santé, cité par l?APS, en marge de l?inauguration de l?établissement hospitalier privé Ibn-Sina à Tamentfoust. L?apparition de cette maladie, qualifiée de pas très grave par le ministre, est due au manque d?hygiène et à la promiscuité constatée sur les lieux. Les 20 premiers cas ont été enregistrés durant la nuit du 8 au 9 septembre. Les malades qui ont été hospitalisés à l?hôpital Frantz Fanon de Béjaïa, présentaient une angine avec fièvre. N?étant pas fixé sur l?origine de la maladie et par mesure de prévention, 54 personnes de l?unité de police ont été mises sous traitement chimio-prophylactique avec une prise de mesures d?hygiène et d?isolement ainsi que des prélèvements de gorge des malades et des selles pour le personnel de cuisine. De 20 cas, le nombre a augmenté à 107 en 2 jours dont 48 hospitalisés à l?hôpital Frantz Fanon, 27 à l?hôpital d?Amizour et 32 cas isolés et traités à l?unité de police. Jusqu?au 11 septembre, le nombre total de personnes hospitalisées avait atteint 152. L?analyse des prélèvements a confirmé des angines blanches avec membranes (angine érythèmo-pultacée), selon un communiqué du ministère de la Santé publié, mercredi. Il a été procédé, ensuite, à la vaccination, dès l?annonce de la maladie dans la nuit du 10 septembre du plus grand nombre de personnes», des éléments de la sûreté nationale de l?unité d?Oued Ghir, ainsi que ceux travaillant au port et à l?aéroport, selon le ministre. Par ailleurs, lors de sa visite d?inspection dans les différentes structures de l?établissement Ibn-Sina, le ministre a insisté auprès du corps médical sur la formation des médecins, particulièrement les chirurgiens, en chirurgie pédiatrique et maladies congénitales pour les enfants de moins de 6 kg. «Le problème se pose avec acuité en Algérie», estime le ministre qui a tenu à soulever, dans ce cadre, le manque de personnel qualifié dans cette spécialité et aux nombreux enfants atteints de maladies congénitales en liste d?attente pour des soins à l?étranger. Il a, dans ce contexte, salué l?émergence d?établissements hospitaliers privés à travers le territoire national, estimant que leur implication contribue à réduire, encore plus, les transferts pour soins à l?étranger. Selon les statistiques du ministère de la Santé, le taux des transferts pour soins à l?étranger a été ramené à 36% en 2006, contre 60% durant les années précédentes.


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