Le désenclavement reste le principal souci des populations des zones enclavées, qui attendent un effort plus soutenu de la part de l'Etat pour sortir de leur isolement.Le souci de rendre vie aux régions enclavées dépourvues de moyens les plus simples de développement est inscrit à l'ordre du jour à Jijel. C'est ce qu'a tenu à rappeler, le wali, Abdelkader Kelkel, lors d'une récente intervention à la radio régionale de Jijel, au cours de laquelle il a énuméré pas moins de 1500 opérations retenues pour le financement. Décrétées zones d'ombre par les pouvoirs publics à l'accession au pouvoir du président Abdelmadjid Tebboune, il y a deux années, ces régions sont sous les feux de la rampe. Au-delà des 1500 opérations, dont le financement s'étalera, comme précisé par le chef de l'exécutif, sur plusieurs années, ce sont 391 opérations qui ont bénéficié d'un montage financier.
Durant les deux dernières années, des projets de développement ont été initiés pour de nombreuses localités à travers les 28 communes de la wilaya. C'est là encore ce qu'a tenu à rappeler le premier responsable de la wilaya dans son intervention radiophonique. Ces opérations consistent en la réalisation des projets d'éclairage public, de la mise en place de réseaux d'assainissement, d'AEP et de raccordement au gaz naturel, ainsi que de la réalisation de projets de chauffage, du transport et de la cantine au profit des élèves scolarisés. Des infrastructures sportives, notamment les terrains de type matico, sont également retenues dans ce programme de développement.
Dans le domaine des routes, ce sont 184 opérations qui ont été retenues pour le désenclavement qui reste le principal souci des populations des zones enclavées, ne disposant pas de voies de circulation aménagées pour leur déplacement. Cette préoccupation demeure soulevée avec insistance dans ces zones à désenclaver pour leur redonner vie. Les populations concernées attendent un effort plus soutenu de la part de l'Etat pour sortir de leur isolement qui persiste à rendre difficile leur mouvement de déplacement. Toutefois, les opérations retenues au financement sont de nature à atténuer cette contrainte dans l'émancipation de ces régions, reconnues comme étant des zones d'ombre par les pouvoir publics. Il convient de noter que les autorités de la wilaya ont eu recours à des moyens de financement prélevés sur les budgets de développement pour assurer la prise en charge de ces opérations. Il faut encore rappeler qu'outre ces opérations, destinées aux zones d'ombre, un important montant au titre du Fonds commun des collectivités locales (FCCL) a été investi dans la réalisation de nombreux projets de développement.
Il a notamment porté sur l'inscription et la réalisation de nombreuses opérations dans toutes les communes, notamment dans le volet de la réhabilitation des infrastructures scolaires et la réalisation des cantines scolaires. Néanmoins, il reste encore à s'occuper de ces zones et localités éloignées confrontées à un mode de vie encore rudimentaire. Les cris de détresse des populations de ces zones sont souvent lancés à Ghebala, Ouled Asker, Ouled Rabah, Beni Yadjis, Bouraoui-Belhadef, pour ne citer que ces communes où les besoins en matière de développement sont jugés importants.
Amor Z.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 27/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amor ZOUIKRI
Source : www.liberte-algerie.com