Algérie

150 artistes perpétuent la musique citadine



150 artistes perpétuent la musique citadine
Présentée comme un art authentique, issue des grandes villes, à l'origine de l'émergence des identités musicales citadines appelées hawzi à Tlemcen, chaâbi à Alger et malouf à Constantine, la musique citadine est animée et perpétuée à Annaba par 150 artistes et musiciens. Inspirée de la musique andalouse, les artistes de la Coquette dont Hamdi Benani, Ayachi Dib, Mbarek Dekhla, Yacine Achouri et Riadh Bouchareb ainsi que huit troupes de F'kirate (ensembles de femmes qui jouent exclusivement pour un auditoire féminin lors de diverses fêtes) contribuent à la préservation du patrimoine de la musique citadine, a indiqué à l'APS le directeur de wilaya de la culture, Driss Boudiba. A Annaba, la musique citadine a ses maîtres qui ont fait ses lettres de noblesse dont cheikh Hassan El Annabi, cheikh Allaoua Boughemza alias El Far et Brahim Hadjadj et bien d'autres artistes. Pour l'artiste Yacine Achouri, la musique malouf avec ses 24 noubas dont les huit les plus interprétées aujourd'hui, Sika, Raml el Maya notamment reflètent cette musique citadine. A l'est du pays, le Malouf est le genre le plus répandu dans les grandes cités dont Annaba où il demeure la musique des grandes occasions et des fêtes sociales et religieuses, a-t-on indiqué. Les réseaux sociaux semblent favoriser la diffusion de cette musique parmi les jeunes. Ainsi, souligne-t-on, la dernière chanson «Ras El Hamra» de Yacine Achouri a enregistré sur YouTube, en un temps record, pas moins de 500.000 visites.


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