Algérie

15 ans de prison pour les agresseurs de "Zitouna" ANNABA



15 ans de prison pour les agresseurs de
Le rescapé échappe à 40 coups de couteau suite à une tentative d'homicide volontaire.
Les péripéties de cette tentative d'homicide volontaire avec préméditation, remontent à 2009, lorsque les trois mis en cause ont décidé d'attenter à la vie d'un chauffeur de taxi clandestin.
Les agresseurs ont demandé à la victime, alors à bord de son véhicule de marque Renault Clio, en stationnement au niveau de la gare routière, de les conduire à la localité de Zitouna, dans la wilaya d'El Tarf. Arrivés dans une zone isolée, les tueurs avaient demandé au chauffeur de s'arrêter pour un besoin naturel. Il était 18 heures, lorsque le principal mis en cause, assis sur le siège arrière, a tenté d'étrangler le chauffeur à l'aide d'une corde, pendant que le deuxième lui assenait plusieurs coups de cran d'arrêt, et le troisième à côté de lui, l'avait aspergé d'eau javellisée.
Après avoir traîné leur victime hors de la voiture, pieds et poings liés, ils la laissèrent baignant dans une mare de sang. Les tueurs avaient quitté le lieu du drame, à bord du véhicule en direction de la localité de Guergour dans la wilaya d'El Tarf, une localité où devait s'effectuer la vente de la voiture, à raison de 45 millions de centimes. Or, la victime découverte par des passants avait survécu à ses blessures.
L'information judiciaire engagée par les éléments de la Gendarmerie nationale de la wilaya d'El Tarf, est parvenue à l'identification des agresseurs et de l'acheteur de la voiture. Appréhendés, les trois mis en cause, (S.N) (B.M) et (K.A), âgés respectivement de 24, 26 et 29 ans, avaient avoué leur méfait. Présentés au magistrat instructeur près le tribunal d'El Tarf, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, tentative d'homicide volontaire avec préméditation et vol sous la menace. Confrontés aux faits mentionnés sur l'arrêt de renvoi, les agresseurs avaient, par le biais de leurs défenseurs respectifs, demandé la clémence.
Des propos qui n'ont pas eu d'effet sur le représentant du ministère public qui a requis 20 ans de réclusion à l'encontre des trois mis en cause.
Le tribunal criminel, après une courte délibération, a retenu 15 ans de prison ferme contre les trois mis en cause, assortis d'une amende de 60 millions de centimes au profit de la victime.


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