La Protection civile est chaque année confrontée à ce fléauUne hausse est constatée jusque-là par rapport aux années précédentes et le bilan n'est que provisoire.Les températures caniculaires atteignant les 40° et les conditions climatiques ont «favorisé» en partie le démarrage des feux à travers le territoire national. Ce sont pas moins de 15 500 ha de couvert végétal, selon un bilan de la direction générale des forêts (DGF), dont 6500 ha de forêts, qui ont été ravagés, durant la période s'étalant du 1er juin au 20 août courant.Le bilan de la DGF a fait état du nombre de départs d'incendies durant cette période qui est de 1900 à raison d'une moyenne d'une quarantaine de foyers par jour et surtout lors des journées caniculaires. Cependant, pour ces derniers jours auxquels la température entamé une courbe sensiblement en baisse, la moyenne journalière des départs de feux à travers le territoire national ne dépasse pas la dizaine. A titre d'exemple, la wilaya de Blida a perdu un couvert végétal de 280 ha depuis juin dernier. Quant à la wilaya de Médéa, ce sont quelque 1000 ha qui ont été réduits en cendre. Il est à noter que ce bilan est provisoire en attendant la fin de la campagne. Il démontre déjà une légère hausse des superficies incendiées par rapport aux années précédentes dont la superficie touchée par les incendies a nettement progressé. En effet, pour 2013, le bilan de la DGF, de la campagne s'étalant du 1er juin au 31 octobre de la même année, faisait état de la destruction de 13.102 ha, dont 3618 ha en forêts, et 3808 en maquis, contre 1900 ha en 2011, alors qu'en 2010 il était de 8500 ha.Cette hausse peut s'expliquer par les conditions météorologiques, notamment la canicule qui constituent le facteur majeur qui favorise le départ des feux de forêts, même si la part de responsabilité du facteur humain reste considérable.A ce propos, il convient de souligner la négligence de certains, qui se solde par des dégâts importants.Les causes des incendies englobent principalement les campeurs, les fumeurs, les opérations d'extraction de miel, haute tension et les décharges. Pour faire face à cette situation qui empire d'année en année, la DGF compte renforcer ses capacités par les moyens des APC et des entreprises, après le déclenchement du plan Orsec, avait déclaré récemment M.Mohamed Sghir Noual, le directeur général de la DGF. Il a également été procédé à un plan de redéploiement des moyens, d'une wilaya à une autre. Le responsable avait affirmé que la stratégie de sa direction reste basée sur deux éléments cruciaux: l'alerte et la première intervention, dont l'apport du citoyen est «très important». Pour la campagne 2014, la DGF a mobilisé 416 postes de vigie avec un effectif de 1120 éléments chargés de la surveillance et de l'alerte. Pas moins de 2488 éléments ont pour mission la première intervention au sein des 483 brigades, munis de 295 camions-citernes. Epaulés également par 22 colonnes mobiles de la Protection civile. Toutefois, la vigilance est de mise en cette période, car la disponibilité des moyens sans l'attention des citoyens et leur bon sens, ne peut servir à grand-chose.
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Posté Le : 23/08/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kheireddine BOUKHALFA
Source : www.lexpressiondz.com