Algérie

143 projets d'investissement adoptés


Les créneaux que l'on dit porteurs peuvent aisément venir à bout du chômage et à la question de la plus-value, à savoir les impositions fiscales.La commission de wilaya en charge de l'investissement vient d'adopter pas moins de 143 projets d'investissement, dont 62 projets relevant du secteur du tourisme et 55 autres dans le domaine agricole. Dans un proche avenir, la même instance devra trancher pas moins de 410 autres projets qui ont été déposés par des investisseurs lambda répartis essentiellement sur différents segments non moins névralgiques, comme les prestations de services, le transport, les textiles, ainsi que la petite industrie. Ce sont là quelques petits échantillons d'un investissement que l'on veut «effréné», malgré le spectre de la crise et de la disette que l'on appréhende tant, d'où d'ailleurs des mesures d'urgence qui ont été prises par le gouvernement en mettant en place des mécanismes permettant de renforcer l'investissement, au préalable qu'il soit rentable du point de vue fiscal. La wilaya d'Oran a, en ce sens, donné, inconditionnellement, son quitus, tout en boostant tous les créneaux que l'on dit porteurs ou encore les chantiers pouvant venir à bout du chômage et la question de la plus-value en la comptabilisant dans le cadre du nouveau modèle de croissance. D'ailleurs, une telle problématique a constitué l'essentiel de la dernière sortie du wali d'Oran, qui, s'adressant aux nouveaux élus locaux les a sommés de passer au recouvrement des impositions fiscales pouvant facilement créer de la plus-value revenant de droit à l'APC.
C'est dire que la politique gouvernementale porte sur l'autofinancement des municipalités. D'ailleurs, la loi de finances 2018 consacre plusieurs chapitres à ce qui est qualifié par le gouvernement par «la plus grande décentralisation de l'acte d'investir». Le projet de loi de finances 2018, étant adopté par le Conseil des ministres, consacre une décentralisation plus élargie de l'acte d'investissement, avec le maintien des efforts engagés en matière d'aménagement du territoire, d'augmentation de l'offre foncière et de promotion de la petite entreprise», a plaidé récemment le ministre des Finances, Abderrahmane Raouïa en intervenant dans une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale. Il a, par ailleurs, expliqué que «ledit projet prévoit des mesures visant le renforcement de la production agricole». Varier, tout en multipliant, les recettes et les sources des recettes, constitue l'essentiel bénéfice du pouvoir local, d'autant plus que ces mêmes recettes ont, dans un passé récent, été renvoyées aux calendes grecques en n'atterrissant pas dans les caisses des institutions financières en commençant par «harceler» les commerçants dont l'habituelle coutume était de ne pas s'acquitter de leurs redevances fiscales.
La direction régionale du commerce a, tout récemment, révélé des pertes sèches estimées à pas moins de 570 milliards de centimes. Ce préjudice représente la facture globale de la fuite fiscale. Ce montant colossal parti en fumée est faramineux, alors que les contours d'une crise se profilent à l'horizon, d'où des mesures à prendre en urgence.
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