140 animaux abattus au dernier trimestre

 
Une mesure préventive assez exceptionnelle en soi, mais qui trouve sa pleine justification  en raison de la complexité de ce dossier non classé. A ce titre, et conformément au principe de précaution, cette mesure d’exception s’appuie sur dispositif censé «balayer» une à une les nombreuses venelles de ce quartier à forte concentration de population, souligne le représentant du BHC persuadé, loin de toute parano, du bien-fondé de cette mesure. Rappelons, pour la petite histoire, que le singe en question avait échappé à la vigilance de son propriétaire (un habitant du quartier) avant d’écumer, avec l’agilité qu’on connaît à cette espèce de primates, les moindres recoins de ce quartier accidenté caractérisé en partie par un habitat illicite. Il sera finalement repéré et récupéré au niveau de l’ex-Comamo par une patrouille de police alertée par la grande agitation manifestée par le primate. Les investigations d’usage en de telles circonstances allaient vite confirmer les craintes nourries par les services compétents. Dès lors, sera déclenchée la quarantaine pour s’assurer que le primate n’avait pas approché d’autres animaux ou, pire encore, des riverains. Entre autres mesures adoptées, on procédera dans l’urgence à l’abattage de tous les chiens errant dans ce vaste quartier. Le bilan livré par le BCH pour le compte des trois derniers mois fait état de 140 chiens abattus dont 34 durant le mois d’août dernier, 89 en septembre et 17 au terme du mois écoulé. Dans le même laps de temps, les équipes spécialisées de la fourrière municipale ont procédé, d’après les chiffres livrés par le BCH, à la capture de 19 chiens qui seront tous, comme l’exige la réglementation en vigueur, piqués selon une procédure censée n’occasionner aucune souffrance aux animaux.