Algérie

13e jour de campagne : les candidats promettent de combattre la bureaucratie et la corruption



13e jour de campagne : les candidats promettent de combattre la bureaucratie et la corruption
Les leaders des partis politiques, en lice pour les élections législatives du 10 mai prochain, ont promis vendredi, en cas de victoire, de lutter contre la bureaucratie et la corruption sous toutes ses formes pour améliorer le quotidien des Algériens.
Depuis Oran, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), M. Ahmed Ouyahia, a prôné ainsi des mesures "concrètes" et "constructives" pour réduire les effets de la bureaucratie, si son parti serait majoritaire dans la future Assemblée populaire nationale (APN).
M. Ouyahia a cité, à titre d'exemple, l'annulation du certificat de nationalité exigé pour le renouvellement de la carte d'identité nationale.
Il a également indiqué que le RND proposait des mesures pour faciliter les procédures de gestion des marchés publics en se basant sur le principe du "gré à gré". Le but étant, selon lui, de consacrer la culture de confiance entre l'administration algérienne et les entreprises publiques ou privées et d'éviter des retards contraignants dans la réalisation des projets de développement.
Le président du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), M. Mohamed Cherif Taleb, s'est engagé, à Alger, à mener une lutte "sans merci" contre la bureaucratie et la corruption et à faciliter l'accès des jeunes aux postes de responsabilité et à la prise de décision, si sa formation politique accéderait à la chambre basse du Parlement.
De son côté, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louiza Hanoune, a appelé, depuis Souk Ahras, à voter massivement "afin de renforcer le camp de la résistance et de la lutte contre la corruption", alors que le Parti patriotique libre (PPL) s'engage, dans son programme, à lutter contre la pauvreté, la corruption et le renforcement du système de santé.
Toujours à Souk Ahras, la présidente du Parti de l'équité et de la proclamation (PEP), Mme Naïma Salhi, a affirmé que si le programme de sa formation venait à être mis en £uvre, le pouvoir judiciaire, qui est au "sommet" de la pyramide du pouvoir, aura la "lourde" charge de mettre fin à la corruption.
Elle a également assuré que la lutte contre la criminalité sera "résolument menée par les services de sécurité". Pour sa part, le président du Parti de la jeunesse démocratique (PJD), M. Salim Khalfa, a plaidé, à Bordj Bou Arrèridj, pour l'intégration des jeunes dans des postes de responsabilité afin, dit-il, qu'ils "combattent la bureaucratie, la corruption et les malversations .
M. Khalfa a estimé, dans le même registre, que ces maux sont dangereux, entravent la marche du peuple algérien vers le progrès et empêchent la réalisation de nouveaux acquis à tous les niveaux . "Pour combattre ces maux, les jeunes doivent accéder à des postes de responsabilité, pas seulement de façon conjoncturelle et à l'occasion de rendez-vous électoraux, mais de façon permanente dans le cadre d'une démarche de principe , a-t-il insisté.
Quant au président du Front du changement (FC), M. Abdelmadjid Menasra, il a déclaré, depuis Khenchela, qu'il était temps de mettre un terme à l'injustice, à la corruption, à la spoliation et à la médiocrité ainsi qu'à toutes les formes de hogra et de bureaucratie .
Le leader du FC a appelé, à cet effet, à une participation massive au prochain scrutin législatif pour dégager une Assemblée nationale "solide", capable de combattre la corruption et non pas une APN qui "tournera le dos" aux intérêts suprêmes du peuple.
A Oran, le secrétaire général du parti Ennahda, M. Fatah Rebaï, dont la formation politique fait partie de l'Alliance de l'Algérie Verte (AAV), a estimé que la prise en charge des préoccupations de la jeunesse constituait la "meilleure" forme de lutte contre la corruption, la criminalité, l'émigration clandestine et la fuite des cerveaux.
Le président du Mouvement El-Infitah, M. Omar Bouacha, a préféré, lui, aborder depuis Blida les différents fléaux sociaux qui guettent la jeunesse, notamment l'émigration clandestine. Il a affirmé, à cette occasion, que les jeunes avaient besoin qu'on prenne soin d'eux pour les prémunir des fléaux sociaux, assurant que son parti avait présenté des candidats aux compétences "avérées" qui sont disposés à se mettre au service de l'édification du pays.
Le président du Mouvement national pour la nature et le développement (MNND), M. Abderrahmane Akif, a abondé dans le même sens en déclarant, depuis Bordj Bou Arrèridj, que sa formation politique militait pour être "le porte-parole incontournable" des jeunes.
Au cours de son intervention, M. Akif a longuement évoqué les problèmes de la jeunesse, estimant, à cet égard, qu'il y avait "absence de volonté politique de prendre en charge les problèmes des plus jeunes, voire ceux de la société toute entière".




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