Algérie

13e Festival International de la Musique Andalouse et des Musiques Anciennes : Belle prestation de Hamidou



La 13e édition du Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes s'est ouverte, mardi soir, à l'opéra Boualem Bessaïeh d'Ouled Fayet, à Alger, en présence d'un public des plus nombreux.Ce festival, dédié cette année à la musique médiévale, regroupera, durant une huitaine de jours, une pléiade d'artistes venant de 13 pays étrangers, dont, entre autres, l'Espagne, le Sénégal, l'Iran, l'Argentine, la Tunisie et l'Egypte. Dans son discours d'ouverture, le commissaire du festival, Aïssa Rahmaoui, a souligné que l'objectif de cette manifestation est de valoriser et de promouvoir la musique andalouse tout en ne manquant pas de rappeler que ce festival constitue un espace de dialogue entre les cultures diverses.
La cérémonie d'ouverture a réuni sur les planches de l'Opéra Boualem Bessaïeh l'Algérie et l'Espagne. Mais avant de dérouler le programme, les convives ont pu découvrir un film documentaire de quelques minutes -exhumé des archives de la Télévision algérienne- retraçant l'histoire glorieuse de la musique andalouse.
Place ensuite à la première partie de la soirée avec la brillante prestation de l'artiste algérien de charme, Hamidou. Ce dernier est accueilli sous un tonnerre d'applaudissements.
Dès qu'il commence à gratter sur sa guitare insolite au manche assez long, le public le gratifie encore une fois d'applaudissements et de youyous. L'osmose s'opère, dès lors, entre cet artiste à la voix cristalline et ses nombreux fans. Hamidou n'a pas choisi de faire de la variété, cette fois-ci, mais a choisi d'interpréter une demi-nouba dans le mode sika en commençant par un inkileb, deux nesrafates et ensuite un mkhiless.
Le clou de la soirée sera sans conteste cette qcida, dure à interpréter, mais ô combien aimée par les mélomanes, à savoir Ghadouk y a taleb, suivie par un envoûtant hawzi Hal tara man naâchaq. A la fin de sa prestation, le public s'est levé pour ovationner cet artiste à la voix exceptionnelle et au charisme si singulier. La soirée s'est poursuivie par la prestation de la troupe espagnole Zyriab Calo.
Cette dernière a fait voyager l'assistance dans une réelle fusion entre la musique hispano-arabe et la méditerranéenne. Constitué de chercheurs et de poètes, le groupe espagnol a entamé son répertoire par un Darjat Istihlal et la chanson La danse de Gharnata.
Par la suite, ils poursuivront leur balade dans un merveilleux interlude entre l'oud et la guitare, en chantant le titre Nostalgie suivi de l'incontournable rumba. Le Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes se poursuivra, ce soir, à 19h30, avec le passage sur les planches de l'Opéra Boualem Bessaïeh, des ensembles Levnon du Liban, et Tarab d'Iran et de la prestigieuse association andalouse algérienne El Djazira.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)