Des chansons médiévales qui ont traversé des siècles pour s'offrir au public algérien à l'occasion de ce festival.La 4e soirée du festival international de musique andalouse et des musiques anciennes a été marquée par deux prestations de haut niveau.
La première partie a été animée par le duo Merline de Suède. Les deux membres du groupe, Jenny Demaret et le percussionniste Jérôme Salomon ont fait voyager les spectateurs de musiques anciennes venues des pays du nord de l'Europe, plus d'une heure durant. La chanteuse Jenny Demaret, accompagné de son instrument emblématique en Suède, le Nyckelharpa a joué de très belles musiques venues des fins fonds des temps. Des chansons médiévales qui ont traversé des siècles pour s'offrir au public algérien à l'occasion de ce festival. La chanteuse, interrogée par le Temps d' Algérie, avoue que «Nous sommes franchement très ravis de chanter, pour la première fois en Algérie. Le peuple algérien est très chaleureux, mais aussi un fin gourmet de musiques anciennes. Je pense qu'il n'y a pas de similitudes entre les musiques des pays nordique d'Europe et celle du sud de la méditerranée, mais le public algérien a su se montrer très attentif et intéressé de la découvrir. La réaction du public à la fin du spectacle démontre que notre musique lui plaît, et cela me fait vraiment chaud au c?ur. Pour ma part, j'ai pu découvrir la musique andalouse algérienne, et j'avoue que cela m'a énormément plu», dit-elle. La deuxième partie du spectacle est assurée par un duo algéro-grecque, avec les deux chanteuses Lamia Aït Amara et Elina Vasileiadi. Accompagnées d'un orchestre mixte composé d'une vingtaine de musiciens, les deux artistes ont offert au public un magnifique spectacle, mélanges entre la musique andalouse et les musiques anciennes de Grèce. Le duo a interprété des chansons andalouses dans le mode Sika et des musiques anciennes emblématiques Grecques. Les Noubas andalouses et de la Zorbas grecque ont agrémenté la deuxième soirée du spectacle et charmé le public. De la célèbre chanson algérienne «Koum Tara» à la Zorba grecque, le public s'est délecté un bon moment durant. La jeune chanteuse algérienne Lamia Aït Amara a fait la surprise pour le directeur de l'Opéra d'Alger, l'artiste et chanteur Noreddine Saoudi de le convier, ou presque «le forcer» a monter sur scène, et M. Saoudi, hésitant, a fini par céder sous la pression du public, à la demande des deux chanteuses, pour offrir un joli moment de communion sur scène, en interprétant l'une de ses meilleures compositions. Interrogé à son tour, Lamia Aït Amara dit qu'elle «trouve beaucoup de similitude entre la musique andalouse algérienne et la musique ancienne de grèce. Lorsque nous nous sommes connues Eléna Vasileiadi et moi, je lui fais écouter la chanson ?Koum Tara'. Elle était émerveillée. Nous sommes, dès lors, convenues à former ensemble un orchestre et chanter en duo. J'avoue que je trouve vraiment du plaisir de l'avoir fait, car j'estime que c'est une vraie réussite auprès du public» de son coté, la chanteuse grec Eléna Vasileiadi se dit «très contente et ravie de visiter l'Algérie est y chanter. Finalement, nos deux cultures se rejoignent dans plusieurs choses, notamment la musique. Je trouve que nos inspiration musicales et artistiques sont pratiquement les mêmes. Et dans cette mesure, il est important de joindre, chanter ensemble, et mettre en évidence de lien en commun», dit-elle. A noter que le Festival de musique andalouse et des musiques anciennes se poursuit jusqu'au 25 décembre courant. Ce dimanche soir, le tour sera à Amando Ridueno d'argentine, Raounaq Massoud, ainsi qu'à la marocaine Samira El Kadri. Le spectacle est prévu à 19h30. L'entrée est fixée à 500 DA le ticket.
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Posté Le : 22/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Arezki Ibersiene
Source : www.letempsdz.com