Des postulants n'ont, dans leur majorité, pas répondu aux exigences stipulées par la réglementation et explicitées, article par article.La création de la petite entreprise ne doit pas relever du hasard. Le parcours des postulant est généralement jalonné par un arsenal de garde-fous mettant, d'abord, en valeur la présentation, par l'investisseur, du dossier solide, garantissant la réussite à l'avance de l'investissement dans la PME-PMI, faute de quoi, le dossier est rejeté. C'est le cas de pas moins de 139 investisseurs n'ayant pas réussi à franchir le premier pas, la direction de l'industrie de la wilaya d'Oran. Les projets, qu'ils ont présentés, sont, à l'avance, voués à l'échec, d'où la sentence du rejet de la paperasse pour laquelle ont postulé ces porteurs de projets.
Les refus en question sont explicables. Des postulants n'ont, dans leur majorité, pas répondu aux exigences stipulées par la réglementation et explicitées, article par article, par le cahier des charges régissant l'investissement dans la petite et moyenne entreprise. N'est pas investisseur qui veut! Une telle «sentence» est de mise dans une wilaya où l'investissement constitue pourtant un simple tour de vis. D'autant que les formalités permettant l'accès à l'investissement sont accessibles à toute personne désirant investir. Pour peu que le projet monté soit rentable, créateur de richesse et absorbant le chômage. Ajoutées à cela toutes les facilités financières et administratives accordées par l'Etat dans le cadre des différents dispositifs visant la promotion de la petite entreprise.
C'est d'ailleurs à partir des études des dossiers, effectuées au niveau des instances étatiques que se décide le sort de l'investissement ambitionné. Etant donné que le refus a été prononcé, d'autres ont réussi le pari en faisant le montage de leurs petites unités en se soumettant à la réglementation. En tout, 329 dossiers ont été proposés pour approbation. L'industrie se taille la part du lion à la faveur du quitus accordé à près d'une centaine de projets.
L'investissement touristique vient en deuxième place alors que les services viennent en troisième place, d'où la création de près de 50.000 emplois. C'est une véritable frénésie à laquelle se livrent des «indus» investisseurs prenant en compte les crédits bancaires et autres facilitations financières. Surtout lorsqu'on sait que le budget alloué à l'assistance financière des porteurs de projets est, dans la wilaya d'Oran, de l'ordre de 377 milliards de dinars, d'où la course lancée par des «charognards» bousculant, par leur intrusion, les véritables promoteurs de l'investissement et de la PME-PMI. Selon des cadres de la direction de l'industrie, une telle institution n'est pas une boîte aux lettres et encore moins une agence d'approbation des dossiers du tout-venant.
Les agents, en charge du traitement de tout projet, prennent tout leur temps, avant de prononcer leur sentence, favorable ou défavorable. Le moindre manquement à la réglementation signifie le refus en bloc du dossier déposé à leur niveau. C'est du moins ce qu'explique-t-on ajoutant que «l'accès à l'investissement connaît des améliorations de jour en jour à la faveur des mesures décidées par le gouvernement». Mais, «l'argent public n'est pas à jeter par la fenêtre». Qu'à cela ne tienne!
Car, l'on aura tout vu. «Des privilégiés, n'ayant jamais compté une petite liasse de billets, sont, à la faveur de la bureaucratie désormais révolue, devenus patrons grâce aux crédits bancaires», a-t-on déploré, regrettant toutefois que «plusieurs investisseurs, n'ayant pas remboursé leurs financiers, sont traduits devant les tribunaux». Pourquoi une telle rigidité dans les études des dossiers' Politique d'austérité oblige. Pour peu que les banques puissent récupérer les crédits qu'elles ont alloués aux investisseurs ne portant d'investissements que le nom.
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Posté Le : 27/03/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Wahib AïT OUAKLI
Source : www.lexpressiondz.com