Algérie

13000 infractions relevées



L'employé n'est pas souvent placé dans les meilleures conditions sociales tandis que son employeur est, dans plus d'un cas, pris en «flagrant délit» de transgression du Code du travail et de la réglementation fixant la relation entre l'employeur et son employé. Telles sont les conclusions du rapport accablant établi par la direction régionale de la Caisse nationale de sécurité sociale, Cnas.«Cette institution, appelée localement au nom de Cnas-Oran, fait état de 13 335 infractions commises par les employeurs durant la période allant de l'année dernière (2021) jusqu'au mois d'octobre de l'année en cours», a indiqué Karima Boudoumi, responsable de la communication auprès de cette institution rattachée au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, en marge de la rencontre de sensibilisation organisée par la Cnas Oran. Une rencontre portant sur les avantages de la sécurité en plus de la nécessité d'assurer, par l'employeur, la couverture sociale de son salarié. Ce rapport, ajoute la même source, relève «l'ensemble des dépassements perpétrés à l'encontre du Code du travail protégeant le salarié». Placée sous le slogan «s'affilier à la Cnas est un droit garanti», cette rencontre vise à vulgariser les nouvelles mesures adoptées, à savoir la consolidation de la relation de travail liant l'employeur à l'employé», en plus de la mise en avant «du devoir à accomplir par l'employeur vis-à-vis de son employé» en lui accordant l'ensemble de ses droits conformément à la réglementation.
En contrepartie, le salarié est astreint à la même réglementation qui fixe «les droits et devoirs», en plus des autres nouveautés apportées dans le cadre des nouvelles mesures. Il s'agit essentiellement des facilitations accordées aux employeurs recruteurs.
La facture à régler en déclarant les salariés selon les responsables de la Cnas-Oran, encore «légère» lorsque l'employeur est en règle avec la loi en vigueur. Dans ce cas, il ne fait l'objet d'aucun «harcèlement» des inspecteurs du travail, ni l'objet des procès de défaillance.


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