Algérie

13 SAPEURS-POMPIERS BLESSÉS DONT 4 GRIÈVEMENT



Quand la fête est gâchée
La finale de la Coupe d’Algérie a été ternie par une «attaque» contre ce corps constitué. La finale de la Coupe d’Algérie de football qui a opposé, ce lundi à Blida, la JSM Béjaïa au WA Tlemcen, en présence du chef de l’Etat, devait être une fête. Une communion entre supporters des deux camps pour donner à l’événement un cachet spécial. Pour la circonstance, les organisateurs ont eu l’idée de séparer les deux tribunes où avaient pris place ces supporters, par un espace qui a été occupé par des sapeurs-pompiers.L’initiative date de la saison dernière, lors de la finale qui avait eu lieu au stade du 5-Juillet d’Alger entre le MC Alger et l’USM Alger. Ce jour-là, les pompiers avaient pris place au milieu de la tribune du flambeau et avaient fait sensation par leurs jeux de couleurs au moyen de drapeaux et rubans qu’ils déployaient dans une parfaite harmonie. A défaut d’une grande finale sur le plan footballistique, les spectateurs ont eu droit à un spectacle absolument remarquable.Ce fut pareil en ce lundi 16 juin 2008, et une nouvelle fois, nos pompiers ont su être à la hauteur de la confiance qui était placée en eux pour donner plus de gaieté et de couleur à la finale.Malheureusement, il y a des marginaux qui ne comprennent pas la chose de cette façon-là. Des esprits pour lesquels seuls le mal et la destruction sont acceptables. Ces «zombies», qui n’ont rien à faire dans une structure sportive, n’ont, en effet, pas trouvé mieux que de s’en prendre à ces sapeurs-pompiers en les bombardant de projectiles. Ces individus doivent se montrer satisfaits de leur forfait consistant à faire du mal à des gens qui étaient simplement là pour égayer la finale. Bilan de l’opération, 13 blessés parmi les pompiers dont 4, dans un état jugé sérieux, sont toujours à l’hôpital. La violence a, ainsi, fait son apparition au cours de cette finale et elle a consisté à s’attaquer à l’un des corps les plus respectés du pays. Il ne fait aucun doute que la corporation des pompiers occupe une place à part. Ceux qu’on appelle les «soldats du feu» sont ceux qui se trouvent aux avant-postes lorsqu’une catastrophe se produit. Là où la désolation a lieu, ils accourent pour secourir et assister les médecins. Ce sont ces gens-là que l’on a osé attaquer ce lundi. Une corporation qui n’a fait que gagner en titres de noblesse depuis un certain nombre d’années sous la direction du colonel Mustapha El Habiri, puisque au plan international, des pays font appel à son savoir-faire lorsque des catastrophes se produisent chez eux. Les énergumènes de ce lundi doivent méditer sur ce qu’a vécu en Gambie, le week-end dernier, notre équipe nationale de football à l’occasion de son déplacement dans ce pays. Durant les 48 heures du séjour de celle-ci, pas un seul Gambien ne s’en est pris à elle ou aux journalistes (une quinzaine de personnes) qui l’accompagnaient. Le jour du match, ce fut le silence complet lorsque retentit Kassaman alors qu’on se souvient, lors du match contre le Liberia à Blida, l’hymne de ce pays fut copieusement sifflé. Et tout au long du match, comme après celui-ci, il n’y eut aucun jet de projectiles ou autres à déplorer. C’était en Gambie, un tout petit pays dont les supporters ont des années d’avance sur les nôtres, en matière de civisme et de respect d’autrui.


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