Après trois jours de garde à vue au commissariat central de Béjaïa, pas moins de 17 personnes arrêtées dans le sillage des incidents ayant émaillé le dernier scrutin à Boukhalfa (Amizour), ont été présentées, hier en début d'après-midi, devant le juge d'instruction près le tribunal d'Amizour (Béjaïa). Selon Me Djamel Benyoub, l'un des avocats qui se sont engagés bénévolement à défendre les 17 prévenus, le magistrat instructeur chargé de l'affaire a décidé de libérer 4 mis en cause et de placer en détention provisoire 13 autres. Ces derniers sont poursuivis, a-t-il précisé, pour "attroupement et entrave à la campagne électorale", "outrage à corps constitués" et "destruction volontaire de biens d'autrui". À l'issue de leur présentation, hier, en comparution immédiate, le même juge a renvoyé l'affaire à l'audience du 6 décembre prochain, afin de permettre aux prévenus de se faire assister par leurs avocats, lesquels observent une grève nationale de quatre jours qui prendra fin jeudi 2 décembre, nous a affirmé, en outre, Me Benyoub.
KAMAL OUHNIA
Posté Le : 30/11/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamal OUHNIA
Source : www.liberte-algerie.com