Algérie

13.000 techniciens de la Santé pour combler le déficit



13.000 techniciens de la Santé pour combler le déficit
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a fait savoir, hier, lors d'une session plénière de l'APN consacrée aux questions orales, que le secteur verra, dans les prochaines semaines, la sortie de 13.000 agents techniciens de la santé (ATS) pour combler le déficit en la matière. Dans sa réponse à la question du député de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), Filali Ghouini, relative aux pannes des appareils médicaux constatées dans bon nombre d'établissements de la santé, le ministre a fait part de la formation en cours de deux promotions d'ATS. Quelque 6.500 agents seront formés d'ici la fin du premier trimestre 2014 et qui seront répartis dans les différentes wilayas et une autre promotion du même nombre (6.500) est attendue à la fin de l'année 2014. Le corps de médecins spécialistes sera renforcé, lui, de 1.100 praticiens à la fin 2014 et qui seront affectés dans des régions du Sud et des Hauts-Plateaux qui souffrent de déficit, selon le ministre. Comme mesure provisoire décidée pour combler les lacunes en la matière, M. Boudiaf a cité des conventions signées avec des agents privés spécialisés en radiologie notamment. En sus de la promotion de la santé de proximité, la politique adoptée par le ministère tend, a indiqué M. Boudiaf, « à humaniser les services des urgences ». Citant la wilaya de M'sila qui dispose de 53 polycliniques et de 207 salles de soins, il a affirmé que la couverture nationale en termes de structures sanitaires est acceptable « même si les objectifs escomptés ne sont pas encore atteints ». Concernant la prise en charge des cancéreux, Abdelmalek Boudiaf a annoncé l'acquisition prochaine de 29 appareils accélérateurs. Il a précisé, à ce propos, que les négociations sont en cours avec les fournisseurs. « Ces appareils nécessitent une technicité élevée. » « Le traitement de la maladie du cancer mobilise chaque année 35 milliards de dinars », a rappelé le ministre. Se référant aux statistiques établies par son département, il a estimé que le taux de mortalité en Algérie est beaucoup plus élevé chez les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires que chez les cancéreux.




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