12ème Festival de la poésie populaire de Aïn Tédelès (Mostaganem)

En hommage au chantre cheikh Djillali Le coup d’envoi du Festival national de la chanson bédouine et de poésie populaire a été donné mardi dernier aux environs de 14 heures dans sa treizième édition et ce pour une durée de 3 jours. Les autorités locales et de wilaya, et notamment la direction de la Culture, étaient présentes à cette cérémonie qui a eu lieu au niveau de la place publique. Selon les organisateurs, quelque 15 wilayas prendront part à l’événement. Cette année toutes les régions du pays seront représentées, notamment un invité de marque, un groupe représentant la wilaya de Tizi Ouzou. En marge de ce festival, il est prévu la visite de plusieurs sites historiques et culturels à travers la circonscription wilayale à l’exemple du mausolée du saint Sidi Lakhdar Benkhlouf, célèbre poète lyrique et populaire qui a vécu au 16ème siècle. Les participants rendront un vibrant hommage au chantre de la chanson bédouine, le défunt Cheikh Djillali Aïn Tédelès qui a excellé dans la chanson populaire à partir des années 50 en donnant son propre cachet à ce genre de poésie chantée. Pour rappel, la première édition du festival s’est tenue le 29 août 1985 à Aïn Tédelès et a été interrompu durant trois années -en 1994, 1995 et 1996- pour des raisons que personne n’ignore. A noter que la région de Mostaganem a donné naissance et continue à le faire à des figures saillantes de la chanson bédouine, qui prédomine dans la contrée depuis des siècles. Parmi ces chanteurs, on citera le cheikh Hamada, mort à Mostaganem en 1969 et qui a donné des récitals dans les années 30 à l’Olympia de Paris.