On le surnomme le mroufez, du mot français «refuser». C'est l'anticonformiste, celui qui ne marche pas dans les moules imposés par une Algérie qui l'a officiellement interdit. Il s'inspire du folk et du country, détourne des mots de Renaud, ajoute du chaâbi aux accents de Brassens, joue avec le français et la langue algérienne. Mais surtout, il incarne depuis 1988 le printemps arabe avant la lettre et cette façon singulière de chanter les sujets graves avec humour.
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Posté Le : 11/11/2011
Posté par : infoalgerie
Ecrit par : Yves Bernard
Source : www.ledevoir.com