Algérie

123 Africains rapatriés vers leurs pays d'origine



Plus de 120 ressortissants africains de différentes nationalités viennent d'être transférés d'Oran vers le centre de transit de Tamanrasset pour les rapatrier ensuite dans leurs pays d'origine. Cette opération a été guidée par les autorités locales représentées par les services sociaux, les services de sécurité, les autorités sanitaires, la Protection civile, le Croissant-Rouge algérien. Les Subsahariens en question, composés de 109 personnes du sexe masculin, deux femmes et 12 enfants, séjournaient clandestinement dans plusieurs quartiers populaires, rèpartis un peu partout dans la périphérie d'Oran.Au début du mois en cours, les mêmes services ont procédé au rapatriement, vers leurs pays d'origine, de pas moins de 270 Subsahariens. Ce contingent transféré vers le camp de transit de Tamanrasset est composé de 225 hommes, six femmes et 39 enfants. Pour les besoins de cette opération, les services sociaux locaux ont mobilisé une dizaine de bus pour le transfert, d'abord, de ces ressortissants vers le Centre d'accueil de la wilaya de Mascara avant de les conduire vers le point de chute final, le centre de transit de la wilaya de Tamanrasset, à l'extrême sud du pays. Ces opérations ne sont pas les premières de leur genre, depuis que l'Algérie et le Niger ont décidé de prendre communément le dossier lié à l'immigration clandestine. Les mêmes services ont, durant le mois passé, procédé au rapatriement de plus de 160 Subsahariens composés de 41 hommes, 101 femmes et 19 enfants.
Loin des poncifs avilissants, ces immigrants clandestins investissent, dans plus d'une ville où ils séjournent, dans la mendicité, d'où leur rapatriement dans des conditions humaines, l'objectif étant de leur épargner la traite humaine et l'exploitation des enfants, en plus de la criminalité. Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, lors d'une séance plénière au Conseil de la nation tenue récemment,a souligné que les statistiques démontrent que la majorité des individus impliqués dans ces crimes était constituée, en premier lieu, des mamans (+50%). La même source a rappelé «l'existence de réseaux de nationalités étrangères spécialisés dans la traite d'humains et l'exploitation d'enfants et de femmes, immigrées clandestinement, dans la mendicité». L'Algérie a, dans la politique qu'elle a adoptée dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine, mis l'accent sur «le rapatriement de ces Subsahariens, en séjour illégal, vers leurs pays d'origine en leur mettant en place toutes les commodités leur permettant le retour au bercail dans des conditions préservant leur dignité».
À cette politique s'ajoute le renforcement des opérations de contrôle des lieux abritant ces Subsahariens, le but recherché est la mise à plat du phénomène de l'exploitation des mineurs, par des bandes criminelles.
Depuis le début de l'année en cours, pas moins d'une dizaine d'opérations ont été menées. Ces dernières se sont soldées par le rapatriement de près de 3 000 Subsahariens vers leurs pays d'origine, dont essentiellement ceux venus du Niger.


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