Algérie

120 nouveaux cas de sida recensés à Oran



120 nouveaux cas de sida recensés à Oran
Ce virus fait toujours parler de luiLes spécialistes, soutenus par toutes les instances officielles, ont lancé des études dans le but ne serait-ce que de ralentir ce nouveau mode de «terrorisme» rampant.La Journée mondiale de lutte contre le sida sera célébrée demain dans un contexte particulier. Ce virus, provoquant le déficit immunitaire chez le patient malade, fait encore parler de lui. Malgré toutes les mesures prises pour le juguler, le sida est devenu un phénomène social qui n'est pas encore prêt à prendre du recul de sitôt. C'est ce que révèlent les derniers bilans fournis par les instances en relation directe avec une telle problématique. Ainsi, 120 nouveaux cas de VIH viennent de s'ajouter à la longue liste des porteurs du sida. Dans le tas, cinq enfants âgés entre 02 et 09 ans y figurent. Ils ont été contaminés alors qu'ils étaient encore à l'état d'embryons. Nos sources révèlent que ces nouveaux cas relevés ont été le «fruit» des rapports sexuels non protégés. Le sida est cette maladie qui continue à constituer le sujet dominant des débats de tous les acteurs intervenant dans le secteur de la santé. Les spécialistes, soutenus par toutes les instances officielles, se sont lancés dans des études dans le but ne serait-ce que de ralentir un tant soit peu ce nouveau mode de «terrorisme» rampant. D'autant que ses suites sont souvent inévitables. En effet, le porteur de sida finit par perdre la vie. Il n'est un secret pour personne, du moins pas chez les praticiens et spécialistes exerçant dans les structures sanitaires dont le centre des maladies infectieuses relevant du CHU d'Oran. Cette structure prodigue des soins à pas moins de 1200 sidéens venant de toutes les parties du pays, en majorité des wilayas des Hauts-Plateaux comme Tiaret ou d'autres wilayas de l'Ouest et du Sud-Ouest. Plusieurs dizaines de ces malades sont au plus bas niveau psychologique vu qu'ils ont été abandonnés par leurs familles. Outre la prise en charge psychique assumée par des psychologues cliniciens, le ton est donné par la lutte contre la propagation d'un tel phénomène expansionniste. Toute une stratégie est adoptée et mise en oeuvre par le département de Abdelmalek Boudiaf en étroite collaboration avec l'instance onusienne, ONU-Sida. Celle-ci repose essentiellement sur la prévention contre la prolifération du phénomène de dépistage précoce de la maladie et suivi par la prise en charge des porteurs du VIH. Le but recherché est de stopper l'avancée du sida d'ici l'horizon 2030. Pour ce faire, l'utilisation des moyens technologiques est la mieux indiquée dans la prise en charge de cette pathologie avant même que celle-ci ne prenne une envolée. Fini donc les examens classiques. Le Centre hospitalo-universitaire Benzerdjeb d'Oran ainsi que l'Etablissement hospitalier spécialisé seront dotés des équipements contribuant amplement à la détection du virus du siècle, le VIH. De tels outils, aisément ductiles, seront opérationnels à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre le sida coïncidant annuellement avec le 1er décembre. La manie de tels équipements, qui est toute simple, est sanctionnée par l'obtention sur le champ du résultat, positif ou encore négatif. Le concerné en quête de vérité n'a qu'à appliquer un bout de salive sur une petite plaque pour que le tour soit joué. Si pour le moment, les appareils détecteurs du VIH ne seront mis en place que dans deux centres hospitaliers, leur généralisation se fera à titre graduel durant l'année 2017 un peu partout dans les 54 structures sanitaires que compte la wilaya d'Oran. En décidant d'une telle politique, la détection précoce du sida, le département de Boudiaf vise essentiellement la prise en charge précoce de tout nouveau cas de sida avéré. Il s'agit en premier lieu de stopper l'avancée de ce phénomène ainsi que sa transmission de la femme enceinte à l'enfant devant venir au monde. A la faveur de telles technologies, les médecins seront, eux aussi, soulagés dans l'exercice de leur noble profession tout en épargnant les longues attentes aux personnes désireuses de subir les examens classiques reposant essentiellement sur les analyses des échantillonnages de sang prélevés, dont les résultats sont souvent remis après de longues attentes.


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