Algérie

12 blessés et des dégâts matériels Une autre explosion de gaz à Guelma



Ayant toujours à l'esprit l'explosion engendrée par une fuite de gaz survenu le 26 décembre 2004 au niveau du bâtiment 20B de la cité Fougerolle et qui a causé la mort à 14 personnes et des blessures à une trentaine, les habitants de Guelma se sont réveillés hier par une forte déflagration due également à une fuite de gaz survenue cette fois à la cité des 158 logements, située à l'est de la ville. Pour cette fois encore, il y a eu d'importants dégâts occasionnés par l'effondrement de pans de murs des 3 appartements du rez-de-chaussée. Quant aux riverains, le premier bilan fait état de 12 blessés, âgés de 3 à 52 ans, et dont certains présentaient des brûlures de 1er et second degré. Selon les premiers éléments d'information, l'incident s'est produit vers 6h 10mn suite à un incendie qui s'est déclaré sur un interrupteur électrique d'une des cuisines avant d'atteindre le réseau d'alimentation en gaz naturel. Aussitôt alertés, les services de protection civile se sont déplacés pour transférer les blessés vers l'hôpital Dr Okbi après avoir sécurisé le site en collaboration avec les équipes dépêchées par la Sonelgaz. Le wali de Guelma s'est rendu sur les lieux immédiatement après le sinistre et a ordonné comme première mesure l'évacuation des familles dont les logements ont été endommagés vers des structures d'hébergement provisoire en attendant l'évaluation des dégâts et la remise en état de leurs appartements. Pour rappel, le sinistre de 2004 a été suivi immédiatement du déplacement de trois ministres émissaires du président de la République qui avaient assisté aux obsèques des 14 victimes. En juillet 2005, sept personnes, dont des responsables locaux de la Sonelgaz et un de l'OPGI, ont comparu devant la justice pour répondre des chefs d'inculpation retenus contre eux, à savoir: homicide involontaire, blessures involontaires et dégradations involontaires de biens d'autrui. Suite à l'audience qui a duré toute une journée, le juge a condamné deux agents de Sonelgaz, un électricien et un contrôleur des travaux, à une année de prison dont la moitié ferme. Deux autres cadres, un chef de service de la même compagnie ainsi qu'un autre de l'OPGI ont écopé de 5 mois de prison ferme. Enfin les 3 autres mis en cause ont été acquittés. Lors du procès, il était question d'expliquer les raisons de l'accumulation de gaz dans les sanitaires et l'origine de l'étincelle qui a provoqué l'explosion. Selon l'expertise effectuée après le drame, il s'est avéré que les normes d'usage stipulant un intervalle de 20 cm au moins entre le fil électrique et la conduite de gaz n'ont pas été respectées et que pour le cas en question, l'intervalle n'était que de 4 cm.


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