Algérie

12 ans de prison requis contre 2 policiers


Ils ont arrêté le jeune baron âgé de 23 ans
Les deux policiers ont été poursuivis pour détention de drogue et d'armes blanches ainsi que mauvaise exploitation de la profession de policier.
La lute acharnée contre les stupéfiants se poursuit de plus belle. Les services de police viennent de mettre un terme aux agissements d'un baron de la drogue. Dans l'offensive qu'ils ont lancée, les policiers ont saisi 29,5 kg de kif traité et 134 grammes de drogue dure, la cocaïne. Tout comme, ils ont arrêté le jeune baron âgé de 23 ans.
Une telle opération a été déclenchée après que les policiers ont peaufiné leur enquête sur les mouvements du mis en cause qui a transformé son domicile, situé à hai les «Gazelles», comme lieu d'entrepôt et de commercialisation de son produit prohibé. Le trafic de drogue est, contre toute attente, devenu un simple jeu de routine tant que le voisin de l'Ouest signe et persiste dans sa «logique» en ne revenant pas à la raison ni en faisant en la lutte contre les stupéfiants l'une de ses priorités. En tout cas, à Oran, la commercialisation et la consommation de la drogue, qui sont en «vogue», prennent des ascensions fulgurantes, d'où la consolidation des dispositifs mis en place malgré leur efficience avérée. Les affaires, traitées par la justice sont révélatrices du mal qui ronge la société dans toutes ses franges et catégories sociales. La dernière en date cite deux policiers des renseignements généraux les impliquant et pour laquelle le procureur n'a pas été indulgent en prononçant son plaidoyer. L'avocat général a requis une peine de 12 années de prison ferme contre les deux mis en cause poursuivis pour détention et commercialisation de la drogue, détention d'armes blanches ainsi que mauvaise exploitation de la profession du policier. Il ne s'agit pas d'une simple affaire. Elle a commencé lorsque les deux policiers des RG ont été arrêtés en flagrant délit, par les policiers de la 15e sûreté urbaine, en leur possession de la drogue dont la quantité n'a pas été révélée. Devant la barre, le premier mis en cause a nié les faits expliquant qu'il était occupé à surveiller les mouvements suspects d'un groupe d'individus avant de prendre attache avec son camarade pour l'épauler, le deuxième accusé cité dans l'affaire.
Il a ajouté que en compagnie de son compère, ils ont surpris le groupe, composé de quatre personnes, mis sous leur surveillance tout en les prenant en flagrant délit de conclusion d'une transaction reposant essentiellement sur la commercialisation de la drogue, le kif. Le mis en cause ajoute avoir pu arrêter l'un des quatre concernés alors que les trois autres ont pris la fuite pour une destination inconnue.
En somme, les deux policiers, spécialisés dans la collecte des informations et des renseignements, ont convergé vers l'idée qui n'a ni amadoué ni convaincu la justice lorsqu'ils ont déclaré qu'ils étaient en mission de travail lors de leur arrestation.
Le juge a, d'ailleurs, rappelé, que l'arrestation n'est pas du ressort ni la mission principale des policiers des renseignements généraux. A cela s'ajoute le fait, a précisé le juge, que les deux mis en cause n'ont pas été cautionnés ni chargés d'une telle mission par leur hiérarchie ni encore moins par le procureur de la République.
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