Le tribunal criminel a examiné hier une affaire d'infanticide. Le
mobile-mystère de la liquidation physique de son propre rejeton demeure entier.
La mère s'est-elle débarrassée de son enfant, né d'une relation illégitime,
pour enterrer un passé déshonorant qui lui collait comme chair à l'os ? La
question demeurait sans réponse au bout d'un procès autant émouvant que
choquant. A l'issue des délibérations, K.K.A, 36 ans, a été condamnée à 12 ans
de détention pour homicide volontaire, commis contre la personne de son fils,
âgé alors de 4 ans et demi. Fait que l'accusée a toujours nié, soutenant que
son enfant qu'elle avait un temps confié à une nourricière est mort suite à une
chute dans les escaliers. Cependant, le rapport d'autopsie est sans équivoque :
le corps de l'enfant, dont la mort fut provoquée par une contusion cérébrale,
porte des traces visibles de violence, dont des marques de brûlures par
cigarette. Le représentant du ministère public a requis une peine de 20 ans de
réclusion criminelle contre la mère auteur de l'infanticide. La défense a
plaidé pour sa part l'innocence au profit du doute.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 23/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Houari Saaïdia
Source : www.lequotidien-oran.com