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12.197 projets financés par le budget



12.197 projets financés par le budget
Djellab a rappelé le contexte économique global de son exécution et les objectifs attendus, à savoir la réalisation des contingences de service public, les conditions de développement de l'économie et la diversification de l'ensemble des activités. C'est le cinquième rapport du genre puisque ce contrôle a posteriori sur les conditions d'exécution du budget et des dépenses de l'Etat, par le pouvoir législatif, a commencé en 2008. Le montant des dépenses inscrites au budget de l'Etat en 2012 avait atteint 7.081 milliards de dinars, soit un niveau de consommation de 91,4%, selon Djellab, pour qui la loi de finances pour 2012 constitue « l'exécution de la troisième partie du programme quinquennal 2010-2015 ». Le budget avait enregistré, sur la même période, un déficit de plus de 22% du produit intérieur brut (PIB), mais ce dernier a été néanmoins couvert grâce à une « politique budgétaire prudente », en ayant recours aux disponibilités du Fonds de régulation des recettes », explique-t-il. Concernant certaines dépenses d'équipement inscrites dans la loi de finances complémentaire pour 2012, elles n'ont pas, elles aussi, nécessité de nouvelles dotations. Le gouvernement les avait couvertes par le jeu « des opérations de transfert à partir du projet de loi de finances initial ». Cette actualisation du niveau des dépenses avait eu pour impact la prise en charge de plusieurs programmes à caractère socioéconomique. Outre le programme complémentaire dont a bénéficié la wilaya d'Oran et la Grande Mosquée d'Alger, il y a lieu de citer d'autres projets dans les secteurs de l'eau, de l'habitat, de l'éducation, de la santé, de l'énergie, de l'emploi... « 12.197 projets ont été, à cet effet, financés par le budget de 2012, dont 695 dans les infrastructures de base », déclare le ministre. Le ministre des Finances s'est longuement étalé, ensuite, sur la croissance de l'économie durant cette période, l'évolution du PIB, le taux d'inflation, les recettes et dépenses, sur la contribution de la fiscalité pétrolière au budget de l'Etat, ainsi que la hausse des réserves de change, la parité du dinar, les ressources du fonds de régulation des recettes. La croissance économique prévisionnelle était en 2012 de 3,3% avec 7,1% hors hydrocarbures contre respectivement 4,7% et 5,5% dans la loi de finances complémentaire pour 2012. « Le taux de croissance a régressé ces dernières années, et ce, depuis 2006, enregistrant une baisse de 3,3% en 2012 et 3,4% en 2011 », a précisé Djellab. Le ministre a également donné des chiffres sur le PIB, le niveau des exportations qui ont accusé une baisse, les recettes issues de la fiscalité pétrolière, qui ont augmenté de 224,91 milliards de dinars, soit une croissance de 5,87% atteignant 4.059,40 milliards de dinars, ce qui a permis d'alimenter le fonds de régulation des recettes qui passe ainsi de 7.143 milliards de dinars en 2011 à 7.919 milliards de dinars en 2012 (10,83% de plus). Quant au niveau de change du dinar par rapport au dollar, celui-ci a baissé passant de 72,85 pour un dollar en 2011 à 77,55 en 2012. Djellab citera également le niveau d'inflation qui a atteint son plus haut niveau en 2012, avec 8,89%, et ce, « en raison de la hausse des prix des produits agricoles frais ». Par ailleurs, l'encours de la dette de l'Algérie n'a cessé de baisser puisqu'il atteindra, cette année là, encore, le montant de 3,6 milliards de dollars », a détaillé le ministre dans son rapport.




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