Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a plaidé lundi à Nouakchott pour la révision du cadre juridique de l'accord commercial Algéro-mauritanien qui remonte à l'année 1996.
"Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Mauritanie sont assez modestes. C'est pourquoi nous voulons revoir le cadre juridique de ces échanges qui remonte à 1996, pour l'adapter aux changements qu'ont connus les économies des deux pays", a déclaré à la presse M. Messahel, en marge des travaux de la 11e session du comité de suivi Algéro-mauritanien pour la préparation de la Grande commission mixte de coopération prévue mercredi et jeudi prochains.
Le ministre a souligné, à cet effet, la possibilité, soit de préparer, à l'occasion de la tenue de la Grande commission mixte, la signature d'un nouvel accord commercial, soit, dans le cas échéant, tenir compte des évolutions qu'ont connues les deux pays, suite aux réformes économiques engagées et du fait qu'ils appartiennent, aujourd'hui, à la grande communauté de la zone libre du monde arabe.
Il a, dans ce cadre, insisté sur la mise en place d'un Conseil d'affaires Algéro-mauritanien qui doit, a-t-il préconisé, se réunir dans les "meilleurs délais".
Il a toutefois affirmé que comparativement aux années précédentes, "les échanges commerciaux sont passés de 2 millions de dollars d'échange en 2011 à plus de 61 millions dollars en 2012".
M. Messahel a, en outre, cité d'autres secteurs de coopération qui suscitent l'intérêt de l'Algérie, indiquant, à ce propos, que les deux délégations vont évaluer l'état de la mise en oeuvre de la feuille de route de la coopération entre les deus pays.
"Les secteurs de la coopération sont définis. Il s'agit d'abord du secteur de l'énergie. Je pense que de ce côté-là, les choses vont bien. Sonatrach est présente en Mauritanie dans les périmètres d'exploration et d'exploitation" a-t-il souligné, ajoutant que le secteur de la pêche mérite, lui aussi, une attention "particulière".
"Nous allons envisager de nouvelles perspectives dans ce domaine", a-t-il indiqué, précisant qu'une évaluation des potentiels du secteur de la pêche dans les deux pays sera faite ainsi que les possibilités existantes dans le cadre des licences de pêche.
M. Messahel a souligné, à cette occasion, que la coopération dans le secteur de la formation mérite aussi d'être examinée. "Nous avons identifié certains secteurs où l'Algérie peut intervenir en matière de formation. Il s'agit, entre autres, des domaines de la pêche et de l'agriculture", a-t-il affirmé.
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Posté Le : 18/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz