«Les mesures incitatives mises en place par l'Etat ont donné leurs fruits» a déclaré Mohamed Sofiane Zobir, directeur central de l'investissement touristique au sein du ministère, qui assistait hier au «Forum sur l'investissement hôtelier et de bien-être» qui s'est déroulé à l'Ecole de Lausanne d'hôtellerie de Aïn Bénian (Alger).«Ces mesures, devait-il préciser à L'Expression, ont permis l'accès au foncier et aussi au financement des projets.» Ainsi, dira-t-il, «à l'heure actuelle, ce sont 936 projets lancés à travers tout le territoire national, qui ont été agréés par le ministère de tutelle. Et d'ajouter que «ces projets, d'un coût global de 390 milliards de dinars, se traduisent par la réalisation de plus de 115.000 lits et créé quelques 50.000 emplois directs».Ce même responsable a indiqué que «le bilan de la convention signée entre le ministère du Tourisme et les banques, pour la période de 2011 à 2014, a permis «de recenser 280 projets financés par ces banques».Ce haut fonctionnaire du ministère du Tourisme s'exprimait ainsi lors de ce forum qui a permis d'avoir un aperçu sur l'industrie hôtelière, touristique et du bien-être en Algérie. L'autre thème de la rencontre a traité des opportunités d'investissement à travers ses avantages et les incitations managériales.Diverses méthodes de rencontres de travail, comme le «Networking Express», ou encore le «World Cafés», ont été disséquées par les experts présents à cette rencontre à laquelle a notamment participé Xavier Chlapwski, directeur général de l'Ecole supérieure d'hôtellerie et de restauration d'Alger et Sofiane Ghorbel, directeur de CFB network AG de Tunis. Pour relancer le tourisme interne, ont argué certains experts, il s'agit entre autres de mettre en évidence les spécificités de chaque wilaya, c'est-à-dire encourager le tourisme du terroir avec tout ce qu'il recèle comme us et coutumes, cultures, folklore, sources thermales ou tout autre aspect attrayant. Pour ce faire, le secteur du tourisme devrait s'adapter à cette nouvelle réalité, estime-t-on. Construire des infrastructures hôtelières et décliner des sites de destination ne constituent pas les seuls volets qui contribueront à l'essor du secteur du tourisme en Algérie. dont les ressources touristiques sont mal ou peu exploitées.S'agissant du plan de formation touristique, le secteur devrait aujourd'hui avoir atteint 37.000 personnes dans le domaine. Ils activeront dans la gérance (5%), la réception et l'orientation (10%) agents touristiques (15%), d'employés d'hébergement (25%), et dans la restauration (45%). Ces formations rappelle-t-on sont traditionnellement assurées par les Ecoles supérieures de l'hôtellerie d'Alger, de Tizi-Ouzou et de Boussaâda. Ces enseignements sont soutenus par l'Ecole de Lausanne d'hôtellerie, disposant de 880 places pédagogiques et récemment ouverte à Aïn Benian, où s'est déroulé le forum d'hier.
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Posté Le : 10/06/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdelkrim AMARNI
Source : www.lexpressiondz.com