Algérie

110e partie



Résumé : Yacine apprendra à Yamina qu'il était concessionnaire en véhicules, avec deux de ses amis. Il n'avait pas les moyens de se lancer seul dans le business. La jeune femme le trouve bien courageux.Yacine mangeait silencieusement, en jetant de temps à autre un regard autour de lui. Il avait la nette impression que Yamina voulait lui proposer quelque chose. Comme si elle lisait dans ses pensées, cette dernière relève la tête et le regarde bien en face avant de lancer :
-Yacine, j'aimerais te parler de mes projets.
-Quels projets '
-Je veux...
Elle s'interrompt, et prend une serviette pour s'essuyer les lèvres avant de poursuivre :
-Je veux lancer une nouvelle affaire.
-Une nouvelle affaire ' Tu n'es pas satisfaite du rendement de ton magasin '
-Si, j'en suis même très satisfaite. Seulement, en parallèle, il y a aussi les agences de Slimane que j'ai données en gérance. Cependant, je commence à me lasser de toutes ces affaires qui, même si elles rapportent bien, me fatiguent énormément. Du vivant de mon mari, je n'avais que le magasin à gérer. Mais depuis qu'il n'est plus là, je suis obligée d'être au four et au moulin.
Il hoche la tête.
-Je comprends. Tu te sens encombrée et moins libre dans tes mouvements.
-C'est ça !
-Et quels sont tes projets '
-Depuis quelque temps, l'idée de réunir toutes ces affaires en une seule ne cesse de me tarauder. Si je vends les agences, je serai plus indépendante, mais je ne sais pas encore de quelle manière je pourrais réinvestir cet argent, d'autant plus que Slimane a trimé dur toute sa vie, avant de pouvoir respirer.
-Oui. Et ta conscience ne te permet pas de badiner avec les biens qu'il t'a légués.
-Absolument pas.
Elle soupire.
-Le magasin. Je voulais le vendre aussi. Mais j'ai des clientes qui me sont très fidèles, et je t'avoue que j'ai pris goût aux caprices féminins en matière d'habillement. C'est un peu comme un enfant qui s'habitue à son jeu préféré.
Yacine se met à rire.
-Et Slimane t'a offert un jeu au moment où tu commençais à t'ennuyer.
Elle sourit.
-C'était un peu ça. Je ne travaillais pas. Alors il a eu l'idée de m'ouvrir ce magasin et de me lancer dans les affaires.
-Et grâce à lui, tu es devenue une femme d'affaires accomplie.
Elle soupire.
-Que Dieu ait son âme.
Elle prend une gorgée d'eau avant de poursuivre :
-Je ne vais pas passer par quatre chemins pour te proposer de travailler pour moi.
-Moi '
-Oui, Yacine. Je flaire en toi l'homme qui veut aller de l'avant. Je ne me suis pas trompée. La preuve, tu t'es lancé dans cette affaire d'importation de véhicules en t'associant à tes amis, sans même prétendre à une garantie.
(À suivre) Y. H.


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