110e marche du vendredi

? Les acteurs du hirak à nouveau dans la rue pour le 110e vendredi. Les manifestants ont investi les rues à travers plusieurs villes du pays, revendiquant le changement. Dans la capitale, les services de sécurité ont renforcé leur présence devant les édifices publics, notamment près du siège de l'Assemblée populaire nationale (l'APN). Des camions et des véhicules de la police étaient stationnés sur la rue donnant sur le boulevard Asselah Hocine. A noter que les services de sécurité ont interpellé deux jeunes manifestants près de la faculté centrale, mais ils ont été relâchés. Sur les pancartes brandies hier, l'on pouvait lire « le hirak n'a pas de chef, ni leader, chaque fois il se transforme, il est insaisissable », « le hirak n'a pas besoin de leader, ce n'est pas un parti politique ». Sur d'autres il était écrit « nos revendications sont purement politiques et non pas alimentaires », ou encore « augmentez les prix d'huile ou de l'eau minérale, nos préoccupations sont politiques ». Des manifestants scandaient « un Etat démocratique, avec une justice indépendante et une presse libre » et une « Algérie ni française, ni saoudienne, mais algérienne ».