Environ 11 500 personnes ont été contraintes au déplacement, depuis fin octobre, suite à la montée soudaine des eaux dans la capitale tchadienne N'Djamena, a fait savoir l'Organisation internationale des migrations (OIM). L'OIM sollicite une aide financière urgente pour venir en aide aux personnes sinistrées, au risque d'une propagation rapide du Covid-19 dans les abris étroits, actuellement utilisés pour accueillir les personnes déplacées, selon un communiqué publié mardi. «Il y a des préoccupations concernant la propagation du Covid-19 dans les espaces de vie étroits ainsi que le risque de maladies d'origine hydrique endémiques dans la région», a indiqué dans le communiqué, Anne Schaefer, cheffe de mission de l'OIM au Tchad. Selon l'OIM, la catastrophe naturelle a été causée par la crue du fleuve Chari et la rupture d'une digue dans le neuvième district de N'Djamena. Le Chari fait partie des fleuves qui alimentent le lac Tchad, partagé par le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria.
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Posté Le : 12/11/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Agence
Source : www.lesoirdalgerie.com