Algérie

10ème congrès des hommes d’affaires arabes



Près de 1.500 participants attendus à Alger Le Forum des chefs d’entreprises plaide en faveur d’une ouverture vers les marchés arabes tout en insistant sur la nécessité d’attirer le plus possible de capitaux excédentaires de ces pays vers l’Algérie. C’est là l’objectif du 10ème congrès des hommes d’affaires arabes qui sera organisé du 12 au 14 novembre prochain à l’hôtel El-Aurassi à Alger et placé sous le haut patronage du président de la République. Lors d’une conférence de presse organisée, jeudi dernier, Omar Ramdane a abordé l’état d’avancement des préparatifs pour cet important événement «auquel prendront part les plus grosses pointures arabes de l’investissement (...). Nous allons envoyer des invitations à près de 1.500 hommes d’affaires qui seront choisis parmi les 2.000 ou plus qui ont émis le vœu de participer à cet évènement économique arabe, consacré exclusivement à l’investissement en Algérie». Pour lui, «l’événement est d’une importance capitale pour l’avenir de l’investissement en Algérie, important du point de vue aussi de l’intérêt que lui porte la communauté arabe avec cette large mobilisation d’hommes d’affaires et des institutions, elles-mêmes. Nous avons eu des réactions positives des hommes d’affaires arabes et des personnalités politiques, dont le secrétaire général de la Ligue Arabe, M. Amr Moussa». Pour le conférencier, l’Algérie «est devenue une destination intéressante pour les investisseurs arabes qui auront à traiter du thème central de ‘la relance de l’investissement en Algérie’». Interrogé au sujet du foncier, Omar Ramdane a rappelé que le gouvernement vient de prendre en charge ce dossier notamment la proposition du Forum des chefs d’entreprises sur la révision du code de l’investissement. «Le forum a proposé la création de zones industrielles ou de projets d’investissement en dehors des grandes villes, et ce par l’attribution du foncier par voie de concessions». Attirer l’investisseur n’est pas une chose facile, surtout avec le marché parallèle qui peut bloquer les efforts autant de l’Etat que des chefs d’entreprises. «Il faut lutter contre ce fléau qui représente près de 40% de l’économie nationale», a-t-il souligné, en affirmant que «les échanges algéro-arabes ont atteint 4 milliards de dollars en 2005». Pour sa part, Ibrahim Ben Abdesselam, le président de la commission chargée de la préparation du congrès, l’avenir de l’investissement arabe en Algérie est prometteur, vu l’importance des investissements déjà consentis dans ce sens par notamment l’opérateur égyptien Orascom Télécom Algérie (OTA), qui a investi plus de 600 millions de dollars en 2005". Il notera l’intérêt que portent les hommes d’affaires arabes pour d’autres secteurs tels le bâtiment, les travaux publics, le tourisme, la santé, les services ainsi que l’agriculture. L’Algérie qui profite d’une situation géographique stratégique, pourrait donc devenir un centre d’intérêt de la place financière arabe qui enregistre un excédent en capitaux. Pour les chefs d’entreprises algériens, il faut cesser de ne regarder que vers l’Occident. Une note positive cependant, «les opérateurs arabes viennent en tête en matière d’IDE hors hydrocarbures notamment grâce aux projets réalisés par l’Egyptien Orascom Holding qui a investi plus d’un milliard de dollars en Algérie dans le secteur des télécommunications et des matériaux de construction et au Koweitien Wataniya Télécom qui a investi environ 500 millions de dollars».


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