Algérie

10e report de l?élection présidentielle faute d?accord entre la majorité et l?opposition



Le Liban attend toujours son président Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, un leader de l?opposition, a indiqué samedi, qu?il convoquerait au besoin « chaque semaine » le Parlement en janvier, jusqu?à l?élection d?un président de la République, si la session du 29 décembre se soldait par un nouvel échec. M. Berri convoquera « des sessions hebdomadaires en janvier jusqu?à ce que le Parlement élise un président », rapporte le quotidien As Safir, citant M. Berri. La session ordinaire du Parlement s?achève le 31 décembre et la prochaine session doit être ouverte à la mi-mars 2008. D?ailleurs, plusieurs médias à Beyrouth ne s?attendent pas à l?élection d?un président avant le mois de mars 2008. Vendredi dernier, l?élection présidentielle, prévue hier, a été reportée pour la dixième fois en raison des divergences persistantes entre la majorité et l?opposition. Le vote du Parlement est désormais fixé au 29 décembre, mais un nouveau report est à craindre faute d?accord. Le chef de l?armée Michel Sleimane fait figure de candidat consensuel aux yeux des deux camps. Mais les parties n?arrivent pas à se mettre d?accord sur le mécanisme d?un amendement de la Constitution nécessaire à son élection. L?opposition réclame en outre, de discuter avant l?élection de la composition du futur gouvernement, ce que refuse la majorité. « Nous ne voulions pas du vide (présidentiel), alors nous avons accepté de considérer le chef de l?armée comme président de consensus, mais les positions de l?autre partie aboutissent à ce blocage », a dénoncé hier, sur la chaîne LBCI, le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea. « Mais nous n?accepterons pas que ce vide se poursuive, et nous étudions des alternatives », a ajouté M. Geagea, un leader chrétien de la majorité, sans plus de détails. Comme à son habitude, M. Geagea a accusé Damas : « La Syrie ne veut rien de particulier du Liban, elle veut en fait tout le Liban (...). Elle essaie de manière malheureuse de revenir au Liban. » Jeudi, le ministre syrien des Affaires étrangères a déclaré que « la Syrie joue un rôle constructif pour contribuer à régler la question de l?élection d?un nouveau président au Liban ». Une déclaration en réponse aux informations selon lesquelles la France perdrait patience avec les Syriens dans cette affaire. Le chef de la diplomatie syrienne, Oualid Al Moualem, a indiqué que son pays souhaitait que l?élection du remplaçant d?Emile Lahoud, le président libanais prosyrien dont le mandat a expiré le 22 novembre, ait lieu le plus rapidement possible. Il a également accusé les Etats-Unis de faire obstruction à un accord en ignorant la pratique du consensus au sein du système politique libanais. « Le rôle de l?Amérique devrait être marginalisé parce qu?il n?est pas équilibré », a-t-il dit. Avant-hier, l?ambassadeur des Etats-Unis à l?ONU, Zalmay Khalilzad, a invité le Conseil de sécurité à faire pression sur « ceux qui bloquent l?élection » présidentielle au Liban. « Nous appelons la minorité parmi l?opposition libanaise qui bloque l?élection, et ceux hors du Liban notamment en Syrie, qui la soutiennent, à cesser d?exiger que l?élection se tienne par le biais de mesures anticonstitutionnelles » a déclaré M. Khalilzad, selon son service de presse.


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