105 postes électriques installés dans 11 communes Le spectre du délestage de l'année 2012 écarté à Alger

Le problème de la qualité du courant électrique ne se posera plus à Alger. La tension de 220 volts arrivera, dans tous les foyers des 11 communes desservies par la Direction de distribution (DD) de Gué de Constantine. C'est ce qui ressort de la conférence de presse, organisée hier, par le directeur de cette filiale de Sonelgaz, Lakehal Loucif. Pour faire face, donc, à la forte demande en énergie électrique et remédier au problème de la qualité et de la continuité du service, la DD de Gué de Constantine, a réussi à installer quelque 105 postes transformateurs, soit 61,76 % des 170 postes prévus, et ce, dans le cadre du plan d'urgence lancé en prévision de la saison estivale. Les communes de Baraki, Sidi-Moussa, Birkhadem, Gué de Constantine, Saoula, Birtouta, Oued Chebel, Baba Hassen, Draria, El Achour et Khraïssia ont vu également l'installation de 141 transformateurs de capacité de 630 KVA, des 242 prévus avant l'entame de l'été. Développement « record », selon M. Lekahel. L'entreprise a également créé sept nouveaux départs de moyenne tension pour renforcer le réseau avec près de 82 km de câble de moyenne tension (souterrain), comme elle a procédé au changement de 73 transformateurs et 22 km de câbles. Ces réalisations dont le coût avoisine les 250 millions de dinars permettront d'améliorer la qualité de service de la société et de diminuer les problèmes de distribution à 90 %, selon M. Lakehal. Même avec cette avancée, le directeur de la DD n'a pas écarté le spectre des coupures de courant, mais elles seront réduites. « Le risque zéro coupures électrique n'existe pas », a-t-il indique avant de préciser que « la gestion du courant électrique se repose sur trois éléments essentiels à savoir, la production, le transport et la distribution. Si par hasard il y a défection de l'un de ces éléments, la chaîne connaîtra inévitablement une défaillance ». A propos de la production de cette énergie, M. Lekahel a déclaré que « le problème de puissance n'a jamais été posé en Algérie, mais plutôt le problème de tension ». Il avoue que le réseau électrique, aérien ou souterrain, a subit plusieurs agressions et la déperdition est énorme. Interrogé sur la remise en état des lieux après les travaux, un problème soulevé souvent par les citoyens, le conférencier indique que « s'il s'agit d'un simple branchement, moins de 20 mètres de câble, c'est l'APC qui perçoit les droit de branchement et c'est elle qui s'occupe de la remise en état des lieux. Quant il s'agit de grands travaux, c'est l'entreprise sous-traitante qui s'en occupe ». Dans ce sillage, M. Lekahel a indiqué que la Sonelgaz s'engage à ne pas payer la totalité de l'argent aux entreprises sous-traitantes jusqu'à la remise en état des lieux. Et encore, car la « validité de garantie va jusqu'à une année après l'achèvement des travaux », a-t-il indiqué. Par ailleurs, la direction compte réaliser en 2014, deux postes de haute et moyenne tension à Birtouta et aux Eucalyptus, ainsi qu'une cabine mobile à Baraki. Le groupe Sonelgaz a prévu la création de 7.000 nouveaux postes sur le territoire national pour renforcer le réseau de distribution d'électricité en Algérie avant l'été prochain dans le cadre du plan d'urgence visant à réduire les coupures d'électricité durant la saison estivale.