Algérie

100 tonnes à l'hectare, c'est faible !


100 tonnes à l'hectare, c'est faible !
100 tonnes à l'hectare, c'est faible ! «Malgré cette amélioration qu'a enregistrée la filière de la tomate depuis la mise en 'uvre de la politique de renouveau agricole et rural, il y a toujours un manque dans la maîtrise des mécanismes dont dispose cette culture.
Ainsi on doit mettre en synergie les différents acteurs intervenant pour améliorer la productivité», a déclaré le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. Intervenant lors d'une réunion des professionnels de la filière tenue hierau siège de son ministère, le ministre a appelé «les différents maillons à saisir les opportunités offertes par le marché national pour asseoir les bases d'une filière agro-industrielle». En dépit de ses énormes potentialités, la production de la tomate industrielle reste faible, en ce premier semestre de 2012, puisqu'on a enregistré uniquement 3 000 tonnes à l'hectare. Les rendements doivent être de 100 t/h, a précisé le ministre, ajoutant que : «Vous avez une forte demande qui s'exprime tout au long de l'année, et un marché ouvert à l'exportation, ces indicateurs devraient vous encourager à produire plus, tout en améliorant la productivité». Abordant le chapitre lié aux intempéries d'avril dernier, qui ont eu un impact négatif sur la production de la tomate surtout au niveau de la wilaya d'El-Tarf, qui a enregistré une production de 2 000 q/h. Cette région est classée quatrième après Skikda avec 7 000 q/h, Guelma 2 500 q/h et Annaba à 2 900 q/h. Pour sa part, le président du Comité interprofessionnel de la tomate industrielle, a souligné que les unités de transformation de la tomate produisent 20 000 t/h pour le moment, et que l'objectif des transformateurs est d'atteindre les 80 000 t/ h dans les prochaines années, si le système est consolidé progressivement. Le système mis en place en 2008 a permis d'agir avec efficacité sur les prix en assurant l'approvisionnement régulier du marché, notamment lors des périodes de soudure. Il convient de noter, par ailleurs, le rôle important que joue l'interprofession dans le développement de la filière tomate, et ce, dans le but de participer activement à l'augmentation des niveaux de rendement à l'hectare et la structuration des efforts de tous les acteurs intervenant dans cette filière. L'Etat a mis tous les moyens financiers, humains, ainsi que les équipements industriels (beaucoup d'unités industrielles jouent un rôle très important sur l'accroissement de la filière). Cependant il s'avère que les agriculteurs cumulent du retard dans la modernisation de leurs moyens de production.
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