Algérie

100 nouvelles entreprises en une année


100 nouvelles entreprises en une année
Des femmes chefs d'entreprise de tous les horizons du pays, il y en avait aujourd'hui à la salle de conférence de l'hôtel Sabri, où se tient jusqu'à demain le Forum des femmes chefs d'entreprise et développement économique organisé par l'Agence nationale de développement des Investissements.
A cette manifestation, prennent également part des opérateurs économiques versés dans différentes activités de production et de transformation, de l'artisanat et du tourisme. Au programme, des communications et des débats autour de différents thèmes à même de stimuler la promotion des investissements. Il est également question de partenariat au féminin avec ses exigences et ses réalités, de la dynamique entrepreneuriale et de diaspora féminine avec ses qualités et ses expériences. La manifestation, entamée ce matin, s'est caractérisée par l'ouverture d'une cinquantaine de stands où l'on a remarqué la présence de nombreuses jeunes filles issues de différents projets d'investissement lancés dans le cadre des différents dispositifs d'aide de l'Etat tels que ceux de l'Agence nationale de gestion des micro-crédits et celle de soutien à la jeunesse. Dans sa démarche tendant à une meilleure approche des dossiers, Mansouri Abdelkrim, le directeur général de l'Andi, a programmé l'intervention de nombreux spécialistes universitaires et experts. Bien qu'il n'ait pas exprimé une satisfaction qui aurait été, somme toute, légitime à la lecture des résultats probants enregistrés par sa structure, ce responsable a appelé à un plus grand intéressement à l'investissement dans le pays des femmes chefs d'entreprise. L'occasion lui était donnée de le montrer au regard de la participation nombreuse des femmes d'affaires. Elles étaient quelque 200 à se présenter dans la matinée d'hier. Du fin fond de l'Algérie, de France et d'autres pays d'Europe, elles étaient venues pour non seulement exprimer leurs aspirations et leurs ambitions, mais aussi leurs activités. Celles-ci sont nombreuses et diversifiées. Et lorsque certaines de ces activités traditionnellement monopolisées par l'homme à l'image du bâtiment, la réalisation cinématographique, les nouvelles technologies, la production des médicaments, le travail de la terre, sont investies par la femme, tout est dit. Les femmes investissent le monde des affaires A ce forum des femmes chefs d'entreprise, l'on a relevé que le principe de l'émancipation de la femme des années 1970 est largement dépassé. Il faut compter, dorénavant, avec la femme algérienne, égale de l'homme en termes d'activités professionnelles. Pour preuve, les produits exposés par une vingtaine de ces femmes battantes que les efforts, aussi importants qu'ils sont, ne rebutent plus. «Le bilan à établir depuis l'organisation de la 1re édition du forum des femmes chefs d'entreprise et développement économique est très positif. D'autant qu'elle a été suivie par la création d'un nombre important d'entreprises par des femmes. Et c'est justement à la demande de ces dernières qu'il a été décidé de faire de la manifestation de Annaba un rendez vous annuel». Ce passage de l'entretien réalisé avec le DG de l'Andi, à paraître prochainement sur ces mêmes colonnes, dénote tout l'intérêt des pouvoirs publics à cette catégorie de cadres dirigeants. Il ne peut pas en être autrement, qu'on sait que 48 guichets uniques mis en place sur l'ensemble du territoire du pays à septembre 2011 ont permis la création de 100 projets créateurs d'emplois et de richesse. La vingtaine de chapiteaux mis en place au niveau de la terrasse et du parking de l'hôtel Sabri a été une véritable surprise avec des produits «faits chez nous », dans des entreprises gérées par des femmes algériennes. Certaines sont venues de France et d'autres pays d'Europe. Fadila Sammari en est une. De nombreux titres de la presse de l'Hexagone l'ont citée à l'honneur. Membre de nombreux cercles tel que celui «des entretiens de l'excellence dont elle est la marraine, cette femme battante, animatrice du Cercle des entrepreneurs industriels algériens de France, a participé à ce 2e forum de Annaba. L'on citera un passage de sa déclaration lorsqu'elle souligne : «Le Cercle dont il est question et que j'anime est dynamique et sympathique, il compte environ 450 adhérents. Notre but est de renforcer les échanges avec l'Algérie, notamment commerciaux et d'améliorer l'image de la communauté algérienne en France qui souffre encore de trop de préjugés. Bref, on veut resserrer les liens.» Elle semblait accomplir au mieux cette mission hier durant la 1re journée du forum de Annaba en multipliant les contacts avec ses partenaires locaux. Fadila Sammari, présidente de l'association le Méridien d'Algérie, fait mieux. Elle s'est attaquée à l'écriture d'un ouvrage consacré à 100 portraits d'Algériens et d'Algériennes de France. Représentante de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel à Marseille, Luciana Uchoa-Lefebre, ancienne journaliste brésilienne, se dit engagée dans le combat contre la pauvreté. Celle des femmes notamment pour lesquelles elle veut créer des conditions idoines à même de leur permettre de créer des activités économiques. «Mon souhait est de voir de plus en plus de femmes à la tête des entreprises et mettre leurs compétences en relief. Pourquoi ne pas arriver à atteindre un pourcentage de 80% de main d''uvre féminine dans la production agricole.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)