Plus de 100 transplantations rénales ont été pratiquées au sein de l'établissement hospitalier spécialisé (EHS), CNMS, depuis le lancement, à la fin 2006, du programme national de transplantation d'organes.
Le Pr Bertal, chef de service chirurgie vasculaire au même EHS, a indiqué que l'équipe médicale de spécialistes en charge de l'opération de la greffe rénale « s'est engagée, dans le cadre du programme national de transplantation d'organes, à pratiquer plus de 100 interventions pour des patients âgés entre 5 et 50 ans, dont 20 enfants ». L'équipe « est prête à recevoir tous les malades devant subir une transplantation rénale à travers le pays », a affirmé le même spécialiste, soulignant que l'établissement pratique deux transplantations par semaine et assure « un bon suivi médical post-opératoire du malade ». Il a cependant déploré « l'absence d'un suivi des malades ayant subi une greffe rénale pratiquée au niveau des hôpitaux du pays par des médecins algériens et étrangers. Après l'intervention, les médecins étrangers quittent le pays et les locaux rejoignent leurs services respectifs », a-t-il précisé.Parmi les obstacles entravant l'opération de la transplantation rénale au niveau de cet hôpital et les autres établissements, l'on cite les pénuries répétées des médicaments vitaux pour le malade récepteur d'organe. Concernant la liste des patients hémodialysés candidats à la greffe rénale, le Pr Bertal s'est dit étonné de l'existence d'une telle liste, ajoutant que l'EHS est tout à fait disposé à prendre en charge ces malades. A propos des complications d'une transplantation rénale, l'interlocuteur a souligné que ce sont les mêmes complications enregistrées dans les pays développés, expliquant que l'équipe médicale en charge de cette opération est en mesure d'assurer le suivi de chaque malade. Le Pr Bertal a, dans ce contexte, affirmé que les résultats de la transplantation étaient « satisfaisantes » en général, soulignant qu'une thèse évoquant les résultats « réalisés dans ce domaine » était en cours d'élaboration. Les malades devant subir une greffe rénale sont transférés à l'EHS Mohand Amokrane Maouche après une séance d'hémodialyse la veille. Après l'intervention, le malade est transféré au service d'urologie où il est hospitalisé pendant un mois avant de rejoindre sa ville d'origine où il sera suivi sur place par des spécialistes. Des contrôles périodiques sont programmés afin de mieux suivre le patient greffé.
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Posté Le : 04/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djamila Kourta
Source : www.elwatan.com