Algérie

100 000 personnes aux funérailles des victimes de Hama



«Plus de 100 000 personnes ont commencé à participer à des funérailles de dizaines de personnes» tuées vendredi à Hama, a indiqué le président de ce groupe basé à Londres, Rami Abdel Rahmane.
Deux habitants de la ville ont fait état de leur côté de 150 000 personnes participant aux obsèques. Les forces de sécurité sont absentes, ont-ils dit à l’AFP. L’un deux a par ailleurs indiqué qu’internet était coupé dans la ville. Vendredi, les forces de sécurité ont tiré pour disperser des dizaines de milliers de manifestants anti-régime à Hama, tuant au moins 48 civils dans cette ville du nord du pays, selon M. Abdel Rahmane qui a cependant jugé que ce bilan pourrait s’alourdir.  Pendant ce temps, quelque 200 opposants syriens, venus de Belgique mais aussi d’ailleurs en Europe, se sont retrouvés hier dans un hôtel de Bruxelles pour une conférence de soutien à la révolution syrienne et réclamer la fin de la répression du mouvement par le président Bachar Al Assad. La conférence de la «Coalition nationale de soutien à la révolution syrienne» se tiendra jusqu’à aujourd’hui à Bruxelles. Elle a pour but de faire passer à Bachar Al Assad le message que «s’il est vraiment un guide, il doit arrêter ses crimes, et que si ses forces continuent à emprisonner, à torturer les manifestants, il faut qu’il y ait un changement de régime», a expliqué à l’AFP le docteur Bassem Hatahet, l’un des organisateurs de la conférence bruxelloise.
Selon lui, différents mouvements représentatifs de l’opposition et de la société syrienne participent à la réunion.
Un communiqué doit être rendu public aujourd’hui en fin de matinée. Mercredi à Antalya, en Turquie, un «Congrès pour un changement en Syrie» a réuni quelque 300 opposants. Dans un communiqué, ils avaient exigé une «démission immédiate» du président syrien et appelé à des élections parlementaires et présidentielle libres en Syrie.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)