Algérie

100.000 enfants scolarisés bénéficient de 3000 DA



100.000 enfants scolarisés bénéficient de 3000 DA
Les services sociaux locaux prennent en charge les enfants dont les parents sont absents pour de longues durées, comme les prisonniers détenus dans les maisons d'arrêt.Après le coup d'envoi donné à la rentrée scolaire sans qu'aucun incident notable n'ait été signalé, le ton est à la solidarité. En effet, pas moins de 100.000 enfants scolarisés issus des familles nécessiteuses réparties sur les 26 communes composant la wilaya d'Oran bénéficient cette année des primes de scolarité arrêtées par le gouvernement algérien à 3000 DA.Une telle action de solidarité incombe à la direction des services sociaux qui se conforme à la dernière instruction ministérielle sommant ses représentations locales de rattraper les lacunes des années précédentes en évitant les retards dans l'attribution d'une indemnité permettant aux élèves d'acquérir les fournitures scolaires nécessaires. À la deuxième journée de ladite opération, le taux de versement de ladite prime a atteint le niveau de 50%.C'est die que quand la volonté existe... Tout compte fait, les ser-vices locaux ont jusque-là réussi le pari, tout en s'ingéniant dans leurs «trouvailles» en prenant en charge les enfants scolarisés dont les parents sont absents pour de longues durées, comme les prisonniers détenus dans les maisons d'arrêt. Lesdits services, en collaboration avec les directions des services pénitenciers et le mouvement associatif local, sont jusque-là plus que mobilisés dans une pareille action de bienfaisance en mettant des cartables, sacs à dos, et autres articles scolaires au profit de ces enfants aux parents emprisonnés pour divers délits et autres crimes pour lesquels ils ont été jugés et condamnés à des peines différentes. «L'opération se poursuit de plus belle grâce à l'implication directe du mouvement associatif», a-t-on indiqué tout en s'interrogeant «pourquoi pénaliser ces chérubins en les privant alors qu'ils n'ont commis aucun tort'». Le phénomène de la surcharge dans les classes continue à constituer le sujet dominant des débats locaux. Si une telle problématique est posée éternellement dans une wilaya dont le nombre d'habitants est en constante hausse, le directeur de l'éducation, lui, revient sur la question en la cernant sous un autre angle tout en réfutant l'existence de l'encombrement dans les classes des centres d'habitations fraîchement occupés par plusieurs milliers de familles délocalisées du centre-ville pour les reloger dans les localités de Gdyel, Douar Belgaïd (est d'Oran) et Oued Tlélat (sud-ouest d'Oran). Dans sa rencontre l'ayant regroupé avec les journalistes, Arezki Slimani dira en substance que «la direction de l'éducation a pris toutes ses dispositions permettant la scolarité normale des élèves de la commune d'Oued Tlélat. Dans cette localité distante d'une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, plusieurs mesures ont été prises, dont le placement de plusieurs élèves du cycle moyen dans un établissement du cycle secondaire. «Une telle mesure est provisoire en attendant la réception dans les tout prochains jours d'une école moyenne en chantier, dont les travaux connaissent un taux d'avancement sensiblement appréciable.» Les services de la direction de l'éducation ne «tolèrent pas le dépassement des seuils fixés à 40 élèves par classe», a-t-on expliqué. Le personnel enseignant ne risque pas de manquer cette année. C'est ce qu'a révélé Arezki Slimani expliquant que «1436 professeurs ont été dispatchés sur l'ensemble des établissements scolaires». Et d'ajouter que «la majeure partie de ces enseignants ont été installés dans les écoles de leurs lieux de résidence». La wilaya d'Oran est donc prête à se lancer dans le défi à la faveur du parachèvement de la distribution des livres scolaires aux élèves des différents paliers. «Le taux de distribution a largement dépassé le seuil de 97%», a-t-on expliqué.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)