Algérie

100 000 cas en Algérie, selon des médecins



Cette approche, exposée hier à  l'université d'Alger II,  lors de la journée d'étude internationale consacrée à  la thématique de la mémoire, s'appuie essentiellement sur l'apport neurobiologiques dans la conception de la relation entre le psychothérapeute et le patient. Ainsi, les données neurobiologiques déterminent dans une large mesure la stratégie à  suivre dans la prise en charge des troubles psychotraumatiques.
Cette démarche permet d'«améliorer la qualité de prise en charge des patients en tenant compte de la spécificité clinique et psychothérapeutique», soutient M. Aït Aoudia.
Cette rencontre organisée par le laboratoire Slancom a vu la participation  des chercheurs de différentes disciplines ayant trait aux «sciences de l'homme».  L'initiative se veut une occasion pour les participants afin d'amorcer une dynamique pluridisciplinaire.
Elle vise surtout à  «contribuer à  la construction du concept de sciences de l'homme, réunissant tous les secteurs qui s'occupent de l'homme, de son intelligence et de son comportement», souligne le Pr Nacira Zellal.
En terme scientifique, la «neuroscience» regroupe trois disciplines, à  savoir la linguistique, la médecine et la psychologie, ayant toutes comme objet commun la mémoire. Pour sa part, Rabia Tribeche du laboratoire Slancom, université Alger II, a fait état de la maladie d'Alzheimer en Algérie qu'elle qualifie de «bombe à  retardement».
Elle est revenue également sur les statistiques qui, selon elle, sont loin de rendre compte de la réalité de cette maladie qui touche les personnes âgées. «Il n'existe pas de chiffres viables en Algérie. Mais le chiffre de 100 000 cas de personnes atteintes d'Alzheimer a fait le consensus chez les médecins.» Mme Tribeche estime que la prise en charge de l'Etat pour ces malades est quasiment absente.
De ce fait, ce sont les familles qui prennent en charge leurs malades. Rabia Tribeche, qui s'interroge sur le devenir de la loi portant sur la protection des personnes âgées par leurs progénitures, estime que cette loi n'est qu'une décision fantaisiste.
En ce qui concerne les éventuelles prochaines rencontres sur les rapports entres les cliniciens et la population, Malik Aït Aoudia ambitionne de faire participer même les professionnels des médias, notamment en ce qui concerne l'aspect relatif à  la vulgarisation.
 


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