Algérie

10% seulement des Algériens sont assurés contre les catastrophes naturelles



10% seulement des Algériens sont assurés contre les catastrophes naturelles
C'est un chiffre d'affaires de l'ordre de 99,9 milliards de dinars qui a été réalisé par les assurances en Algérie en 2012 , soit une progression de 14% par rapport à 2011, soit 87,3 milliards de dinars, révèle le Conseil national des assurances (CNA).Les assurances de dommages automobiles, agricoles et de transport ont atteint un chiffre d'affaires de 92 milliards de dinars en 2012, avec des primes de l'assurance automobile de l'ordre de 52,2 milliards de dinars. La branche incendie, accidents et risques divers avait contracté 31,7 milliards de DA, les primes de l'assurance de personnes 6,7 milliards, réparties, précise-t-on, à 30,3% pour l'assurance vie et décès, 30,9% pour la prévoyance collective, 13,8% pour les accidents et 4 % pour l'assurance maladie. Peu d'Algériens sont assurés contre les catastrophes naturelles et la souscription de cette assurance est obligatoire et le dispositif réglementaire institué à travers l'ordonnance 03-12 du 26 août 2003 retient quatre événements importants notamment les tremblements de terre, les inondations, les tempête et vents violents, et les mouvements de terrain ou les glissements de terrain. Cette assurance a pour objet de couvrir les dommages directs causés aux biens suite à la survenance de l'un des événements naturels. Le CNA avait mené une enquête montrant que seulement 10 % des foyers algériens sont assurés contre les catastrophes naturelles. Selon des agents des assurances, le marché algérien des assurances est composé de 23 compagnies en activité. Il y a des contrats multirisques habitations comme les risques de dégradation, les incendies causés par les fuites de gaz ou d'explosion de bouteilles de gaz butane, les bris de glaces, le vol et les fuites des eaux accidentelles. Beaucoup de gens possédant un revenu limité ne peuvent souscrire à cette assurance dont la somme est élevée et payée annuellement ; à titre d'exemple, pour un logement de type F4 coûtant près de 900 millions de centimes, le total de la prime multirisque à payer avoisine les 30 000 DA, un tarif au-dessus des capacités salariales de nombreux citoyens. Certes, l'Algérien ne possède pas de culture de l'assurance, un fait qui cause d'ores et déjà un problème pour les compagnies nationales. A ce sujet, il faut indiquer que la CAAT est une compagnie de 22 ans de services au profit de son aimable clientèle avec à l'actif une position de leader en assurance transport privilégiant les investissements dans les risques industriels et possédant 132 points répartis à travers le territoire national et un effectif de prés de 1470 personnes. L'assurance automobile domine dans le marché algérien des assurances Le Conseil national des assurances indique que le chiffre d'affaires des compagnies d'assurance exerçant en Algérie est en voie de progresser timidement dans lequel la branche automobile, qui génère plus de la moitié des rendements du secteur en question, avait progressé de 8% en 2011. En effet, l'assurance automobile pèse 50% dans le portefeuille des compagnies et durant 2011, les compagnies publiques avaient généré 65% de la production contre 25% pour les compagnies privées ; le marché algérien des assurances demeure dominé par cette branche fructueuse. En 2009, le chiffre d'affaires cumulé du secteur du marché des assurances en Algérie avait atteint la somme de 76,5 milliards de dinars malgré la suppression des crédits à la consommation, entraînant une légère baisse d'achat de véhicules estimée à 5% seulement durant cette période et la valeur globale des voitures importées n'avait baissé que légèrement, -3,3%. De son côté, la branche transport avait enregistré une hausse de 8,1% dont l'assurance du transport maritime détenait près de 65% du portefeuille. Sur le plan de l'assurance agricole, réellement indispensable pour mettre les activités agricoles à l'abri de toutes sortes de risques, les agriculteurs algériens sont tout le temps désorientés face au marché des assurances . Dans ce volet, il est important de savoir que le secteur agricole compte plus de 75 000 assurés sur près de 900 000 agriculteurs enregistrés à la Chambre nationale d'agriculture. Le conseil national des assurances avait évalué ces assurés à plus de 3% de son chiffre d'affaires en 2011. La Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), possédant près de 80% du marché des assurances, avait précisé qu'il est nécessaire de protéger le secteur agricole des risques naturels à l'exemple des inondations, incendies, froid, tempêtes, sécheresse et verglas. Celle-ci place à la disposition des fellahs diverses options comme l'assurance de la production végétale, l'assurance des pépinières, des arbres fruitiers ainsi que l'assurance pour la production animale, indique-t-on. Les prix des prestations, autrement dit les primes d'assurance multirisques sur les risques de production, coûtent entre 6 000 et 8 000 DA par hectare.


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