10 ouvrages d’art de la ville en état de dégradation avancée

Nécessité d’un nouveau tracé pour aérer la circulation Le dossier des ouvrages d’art du grand projet urbain qui ont été dégradés, sera totalement pris en charge. C’est ce qu’a déclaré, hier, le directeur des Travaux publics de la wilaya d’Oran lors du briefing hebdomadaire wali-cadres, précisant, du reste, qu’une expertise sera prochainement lancée pour fixer la méthodologie à prendre avant l’entame des travaux. Parmi les ouvrages dé-gradés, ajoute le res-ponsable de l’administration des travaux publics de la wilaya d’Oran, l’on recense celui se trouvant sur la route de Savignon et qui est dans un état lamentable. «Un ouvrage qui a, devait-il préciser, plus de 50 ans d’âge et qui connaît des éclatements en béton à plusieurs endroits. Il y a aussi celui de Saint Charles qui connaît des fissures tout comme celui de Mouloud Feraoun ou encore celui de l’échangeur de l’aéroport dont le poteau est tout corrodé. Pis, celui de la rue Passetti qui est sévèrement atteint et nécessite, lui aussi, des interventions d’urgence». L’orateur, notera au passage bien d’autres ouvrages et non des moindres qui connaissent des éclatements, compte tenu de la mauvaise étanchéité, à l’exemple de celui de la cité «Grande Terre», ceux d’El Barki et de Gambetta. Le tunnel de Sidi El Houari, qui constitue une voie de passage mérite également d’être conforté, du moins une certaine partie, comme le soutiendra le directeur des travaux publics qui indiquera que ces opérations seront inscrites dans le cadre du programme complémentaire d’aide allouée par le président de la République. Parmi les opérations jugées toutes aussi prioritaires qu’urgentes, pouvant aider à la décongestion du trafic routier, on citera, la pénétrante d’Arzew, la trémie du boulevard du millénium, la mise à niveau de la RN11(Oran Mostaganem), la deuxième piste de l’aéroport, la réalisation de l’abri de pêche de Kristel, le confortement des falaises dont l’achèvement des travaux est prévu avant le 17 janvier 2008, le confortement du boulevard front de mer en raison des éclatements des sections et des fissures des dalles qu’il avait connues et dont les travaux ont nécessité des réparations spécifiques. À noter que les travaux de l’évitement de Boutlelis ont, eux aussi, connu un énorme retard. Sur ce dernier point, le directeur des travaux publics, M. Hadjazi est revenu à la charge pour mettre en exergue les différents manques constatés dans plusieurs chantiers, à savoir les rajouts des bretelles, l’éclairage public, la signalisation, le traitement de l’environnement, notamment au niveau du 4ème boulevard périphérique. La congestion du trafic qu’il faut gérer à tout prix, est une toute autre préoccupation, comme l’a laissé entendre le directeur des travaux publics qui a posé le préalable d’un plan de circulation permettant d’identifier les points noirs. Là encore se pose la nécessité de réaliser une nouvelle route menant au port, côté ouest. Sur ce point, l’orateur n’a point caché la difficulté de réaliser une telle opération dont le tracé passe par une zone à contraintes. Cette étude est déjà inscrite et la recherche du tracé sur près de 11 km, les grands contours et les itinéraires principaux constitueront assurément le thème de référence du prochain travail des experts, et cela afin de permettre, dans le grand projet urbain d’Oran, une circulation plus aérée.