Algérie

10% du budget leur sont consacrés



10% du budget leur sont consacrés
La politique sociale qui sera maintenue par le gouvernement est une priorité pour le chef de l'Etat.La politique de rationalisation des dépenses adoptée par le gouvernement et contestée par certaines voix n'est pas propre à l'Algérie, a souligné hier Mounia Meslem, ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme au cours de son intervention à l'occasion de la diffusion des résultats d'une étude prospective sur l'évaluation du budget alloué par l'Etat à l'enfant menée par une équipe de techniciens de son département en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l'enfance en Algérie. Elle ajoutera «que malgré cette politique de rationalisation, le gouvernement algérien ne lésinera jamais sur les moyens quant à la prise en charge des enfants en détresse», a-t-elle affirmé précisant que l'aide et l'assistance qu'accorde le gouvernement à l'enfance en particulier et aux couches vulnérables d'une manière générale seront maintenues. Elles sont une priorité pour le président de la République, a-t-elle ajouté. La ministre qui n'a pas caché par ailleurs son mécontentement quant aux résultats de l'étude présentée par l'équipe en question, laquelle selon la ministre s'est trompée de sujet de l'étude. En effet, Mounia Meslem qui voulait visiblement entendre l'équipe parler du coût global qui revient à l'Etat algérien suite à sa prise en charge de l'enfant, était désagréablement surprise d'entendre cette équipe parler uniquement du coût de la prise en charge de l'enfant par le ministère de la Solidarité. Les 10% sur la totalité du budget du ministère établi par l'équipe chargée de l'étude ne représentent rien par rapport à ce que l'Etat dépense au profit de l'enfant en Algérie. L'enfant, selon Mme Meslem, est pris en charge par de nombreux secteurs: l'éducation, la santé, la jeunesse et des sports, etc., a-t-elle expliqué pour l'équipe de techniciens qui s'était retrouvée ainsi dans la gêne. Par ailleurs, il est à noter que l'étude présentée a fait part du fait que l'enfant en détresse est pris en charge par le ministère de la Solidarité de deux façons(directe et indirecte) et à différents degrés au niveau des centres spécialisés relevant du secteur. La première directe, est la prise en charge qui se traduit par les dépenses ayant trait à l'habillement, l'alimentation, l'achat des équipements pédagogiques, les soins médicaux, les excursions.Quant à la deuxième, indirecte, elle a trait aux dépenses indirectes qui sont effectuées et destinées à la gestion des cellules de proximité, de la formation des enseignants spécialisés et des formateurs, les frais de gestion des centres spécialisés, les subventions allant aux associations activant dans le domaine, etc.L'équipe a relevé néanmoins que les centres spécialisés, lésinent un peu sur la dépense du budget alloué par l'Etat au profit des élèves pris en charge au sein de ces centres. Les chefs d'établissements, souligne Abdelmalek Tiar membre de l'équipe, préfèrent renvoyer de l'argent à la tutelle vers la fin de l'année que de le dépenser. Les causes de cette politique ne sont pas connues, a-t-il ajouté sur un ton d'interrogation, que des chefs de ces centres eux-mêmes. Une autre anomalie que l'étude a fait ressortir, est que le secteur de la Solidarité nationale emploie un nombre très important d'administrateurs et de jeunes du pré-emploi. Ce nombre important se répercute, ont-ils indiqué, sur les dépenses du secteur qui devraient profiter en premier lieu aux enfants et aux couches défavorisées de la société. Rappelons enfin que la journée du 22 juin est désormais adoptée en Algérie, a souligné Mounia Meslem, comme étant une Journée nationale de l'orphelin. Cette journée, selon elle, a été décrétée officiellement par l'Organisation du congrès islamique dont l'Algérie fait partie.


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