Dix garderies d'enfants viennent d'être sommées de se soumettre à la réglementation. Pour cause, ces établissements manquent cruellement de règles d'hygiène pendant que d'autres sont surchargés.Dix garderies d'enfants viennent d'être sommées de se soumettre à la réglementation. Pour cause, ces établissements manquent cruellement de règles d'hygiène pendant que d'autres sont surchargés. Une telle sanction a été infligée par la direction des services sociaux d'Oran suite à une vaste opération de contrôle qu'elle vient de déclencher en vue de passer au crible pas moins de 350 crèches réparties un peu partout dans le territoire de la deuxième capitale du pays, Oran. Le recours par des familles aux prestations des garderies d'enfants n'est dans plusieurs situations pas recommandé au regard des multiples manquements et des diverses défaillances constatés par les cadres des services locaux de l'action sociale de la wilaya d'Oran au cours des différentes visites qu'ils ont rendues dans ces lieux. Plusieurs de ces garderies récidivent malgré les mesures prises aussitôt la défaillance relevée. Ces crèches récidivistes ont été souvent sommées de se conformer à la réglementation en respectant le cahier des charges régissant ces lieux censés «élever» des enfants en bas âge dans de parfaites conditions. D'autant que l'ouverture des crèches est soumise à un cahier des charges à respecter rigoureusement. Or, ce n'est souvent pas le cas dans plusieurs situations. Des couples en retraite, ne trouvent rien de mieux à faire que d'investir dans un tel créneau non moins sensible, la garderie des enfants en bas âge où des hommes et des femmes y sont employés. En 2015, plus de 40 nouvelles crèches et garderies d'enfants ont été agréées. Pourtant, des familles entières s'acquittent des factures faramineuses, mais contre des services peu satisfaisants. D'où d'ailleurs la sentence des fermetures qui est souvent annoncée contre les garderies défaillantes. Dans des constats relevés auparavant, les manquements constatés sont multiples et flagrants, à commencer par l'absence du personnel qualifié comme des psychologues ainsi que des puéricultrices devant prendre en charge ces enfants jusqu'à l'absence des moyens matériels comme les manuels par exemple. Plusieurs crèches manquent cruellement d'espaces et d'aires de jeux.
Dans plusieurs cas relevés, des dizaines d'enfants sont entassés pêle-mêle dans des chambres exiguës dénuées de toute commodité. Ces petites garderies, notamment celles domiciliées dans des appartements exigus des immeubles du centre-ville, ne prennent aucunement en compte la nécessité de laisser l'enfant jouer et se distraire en toute liberté. Plusieurs autres crèches sont ouvertes dans des quartiers populaires, d'autres sont mitoyennes des marchés quotidiens ce qui crée des nuisances portant préjudice à la santé morale de l'enfant. Là est toute la problématique qui reste posée au grand dam des nouveaux pères de familles en quête permanente de placements de leurs enfants dans des lieux répondant à leurs aspirations ainsi qu'à celles de leurs progénitures. Dans cette équation, le rapport au prix est dans plusieurs cas dominant. Les grandes garderies ouvertes dans des quartiers résidentiels, chics et huppés, affichent des prix choquants. Celles-là ne badinent aucunement avec les règles à tenir en gardant l'enfant tout le long de la journée jusqu'à ce que les parents viennent le chercher à la sortie du travail. «Il faut miser tout le salaire pour pouvoir offrir une place potable à l'enfant», dira un père rencontré dans la place de la rue des Aurès, ex-la Bastille. Phénoménale est la question des crèches qui poussent comme des champignons un peu partout dans les quatre coins de la deuxième capitale du pays. Phénoménale l'est tout aussi la célérité des procédures ponctuant les agréments accordés à ces établissements censés prendre en charge l'enfant sur le plan éducatif, psychologique et affectif.
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Posté Le : 16/10/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Wahib AïT OUAKLI
Source : www.lexpressiondz.com